Pourquoi tenir compte du présent avis
OTTAWA, le 26 janv. 2015 /CNW/ - Depuis le premier avis à la fin de mars 2013, la Chine signale à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) les cas confirmés d'infection à un type de virus de la grippe aviaire identifié comme A(H7N9). La plupart des personnes infectées développent une pneumonie grave et d'importantes difficultés à respirer ayant dans certains cas causé la mort. Les chiffres officiels se trouvent ici
Une personne en Colombie-Britannique a présenté un résultat positif pour la souche de la grippe aviaire H7N9. La personne est revenue de Chine le 12 janvier 2015. Elle n'avait aucun symptôme pendant le voyage et elle n'est devenue malade qu'après son arrivée au Canada. C'est le premier cas d'infection humaine par le virus H7N9 en Amérique du Nord.
Risque pour les Canadiens
Le risque de contracter le virus H7N9 demeure très faible pour les Canadiens, car les données montrent que le virus ne se transmet pas facilement d'une personne à l'autre.
Le virus de la grippe aviaire H7N9 ayant infecté des personnes en Chine n'a pas été observé chez des oiseaux au Canada.
En plus de ce cas canadien, des cas importés ont été confirmés à l'extérieur de la Chine continentale, soit à Taïwan, à Hong Kong et en Malaisie, après une exposition à des volailles retracée à un certain nombre de provinces de l'est de la Chine. Il n'y a cependant pas d'indication d'une propagation internationale, car les proches des voyageurs n'ont pas contracté la maladie.
Selon les données sur le cas canadien, la personne a probablement été infectée pendant son séjour en Chine. Elle n'avait aucun symptôme pendant son voyage et elle n'est devenue maladie qu'après son arrivée au Canada. Toutes les personnes avec qui elle a eu des contacts étroits ont été identifiées, et leur état de santé est surveillé par les autorités provinciales de la santé publique.
Il n'y a aucun risque de contracter le virus de la grippe en mangeant de la volaille bien cuite. Le Canada n'importe pas de volaille crue ou de produits de volaille crue de la Chine.
Les Canadiens peuvent contribuer à se protéger et à protéger leurs concitoyens contre la grippe en général en faisant ce qui suit.
- Se laver les mains fréquemment.
- Se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement.
- Garder les surfaces communes propres.
- Rester à la maison en cas de maladie.
Information à l'intention des voyageurs
Bien qu'à l'heure actuelle l'Agence n'impose aucune restriction de voyage relative à cette situation, des conseils de santé aux voyageurs ont été affichés pour guider les voyageurs canadiens. Nous continuerons de surveiller la situation de très près et tiendrons les Canadiens au courant comme il convient.
Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada
L'Agence de la santé publique travaille de près avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour suivre l'activité grippale au Canada et dans le monde.
L'Agence a avisé la Chine, l'OMS et d'autres partenaires internationaux du cas, conformément à ses engagements en vertu du Règlement sanitaire international.
Les autorités sanitaires de la Chine et les experts de l'OMS poursuivent leur enquête pour déterminer la portée totale de l'éclosion en Chine. Toutefois, on croit que la plupart des infections sont le résultat d'une exposition à de la volaille infectée ou à des environnements contaminés.
L'Agence participe notamment aux activités qui suivent.
- Évaluer en continu, avec des partenaires internationaux, le risque de transmission de la grippe H7N9 à des voyageurs canadiens. L'Agence de la santé publique du Canada travaille aussi avec l'Agence des services frontaliers du Canada, des partenaires internationaux, les autorités sanitaires et les autorités responsables des points d'entrée pour appuyer le dépistage et la détection des voyageurs internationaux malades.
- Assurer la liaison avec les autorités responsables de la prévention des maladies infectieuses en Chine par rapport à la présente éclosion par l'entremise d'un expert en médecine de l'Agence basé à Beijing.
- Afficher de l'information pour aider les professionnels qui travaillent dans le domaine ou qui sont autrement touchés par la question.
- Résumé de l'évaluation du risque pour la santé publique : Résumé qui explique pourquoi le risque pour les Canadiens est faible et présente brièvement les principaux événements en commençant par les premiers cas de maladie confirmés par l'OMS.
- Directives provisoires - virus de la grippe aviaire A(H7N9) : Lignes directrices sur la prévention et le contrôle des infections dans les établissements de soins actifs. Le document présente aux organismes de soins de santé et aux travailleurs de la santé des lignes directrices de prévention des infections et de lutte contre les infections pour les cas présumés ou confirmés de grippe H7N9 au Canada.
- Avis de biosécurité conjoint : Avis créé par l'Agence de la santé publique du Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments pour aider les laboratoires à mettre en œuvre des procédures de biosécurité adéquates pour la manipulation d'échantillons contenant le virus de la grippe H7N9.
Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l'Agence possède des tests diagnostiques qui permettent de détecter rapidement le virus H7N9 et les anticorps contre ce virus. Ce laboratoire, situé à Winnipeg, a confirmé le diagnostic de la grippe H7N9 chez le cas canadien.
La capacité de détecter les anticorps contre le virus H7N9 chez les personnes est importante, car il s'agit d'un signe d'une exposition au virus.
De plus, le LNM de l'Agence :
- fournit une expertise technique aux laboratoires provinciaux de santé publique et collabore étroitement avec eux pour veiller à ce qu'ils aient aussi les outils et les tests requis pour détecter le virus H7N9;
- collabore étroitement et régulièrement avec ses homologues aux États-Unis et en Europe et partage d'importants renseignements scientifiques sur cette nouvelle souche grippale;
- effectue des recherches poussées sur un échantillon vivant de virus H7N9, y compris :
- la détermination de l'efficacité des médicaments antiviraux contre le virus.
Tous les travaux de recherche avec le virus H7N9 vivant sont réalisés dans des conditions strictement contrôlées au sein de laboratoires de bioconfinement élevé.
Renseignements supplémentaires
- Renseignements de l'Agence de la santé publique du Canada sur la grippe aviaire
- Renseignements de l'Organisation mondiale de la Santé sur la grippe aviaire
- Chinese Center for Disease Control and Prevention (en anglais seulement)
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Personne-ressource pour les médias, Agence de la santé publique du Canada, Relations avec les médias, 613-957-2983
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