Mise à jour économique - Effet libéral confirmé : moins de croissance économique, moins d'emplois, plus de taxes et plus d'impôts
QUÉBEC, le 2 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Rousseau et porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, dénonce le gouvernement libéral, qui applique le parfait petit guide de ce qu'il ne faut pas faire lorsque la croissance économique n'est pas au rendez-vous, c'est-à-dire hausser les taxes et les impôts, alors que les pertes d'emplois se poursuivent dans toutes les régions.
« C'est la première fois depuis longtemps que le ministre des Finances prévoit une baisse nette de l'emploi, soit une perte de 1600 emplois pour cette année, au lieu des 31 300 nouveaux emplois prévus. L'effet libéral est bel et bien négatif; son côté positif n'existait que dans la réalité du premier ministre Philippe Couillard, loin des gens. La mise à jour économique du ministre des Finances vient confirmer la performance médiocre du Parti libéral en matière d'économie. Le cadre financier du budget de juin dernier s'est complètement effondré. Le gouvernement ne prévoit absolument rien pour la reprise de l'économie et la stimulation de la création d'emplois. Les hausses de taxes de 600 M$ annoncées aujourd'hui, en plus de l'augmentation des tarifs des services de garde, devront compenser l'absence totale de croissance », a déclaré Nicolas Marceau.
Près de un demi-milliard de hausse du fardeau fiscal pour les familles
« C'est la bonne vieille recette libérale : la baisse des revenus autonomes est compensée par une hausse des impôts. Après s'être attaqué aux familles en augmentant les tarifs des services de garde de 193 M$, on augmente le fardeau fiscal des particuliers de 262 M$. Les familles, les jeunes, les automobilistes, notamment, paieront pour la médiocre performance économique du gouvernement. Il resserre la prime au travail, allant chercher 29 M$ dans les poches des jeunes et des étudiants. Il coupe le crédit d'impôt pour les cotisations syndicales et professionnelles, qui sont obligatoires : une augmentation des impôts des particuliers de 112 M$. Et c'est sans compter les hausses de taxes des sociétés d'assurance et des institutions financières, qui se répercuteront directement dans les poches des contribuables », a ajouté le porte-parole.
Aucun plan pour la reprise de l'économie
Le gouvernement a pris le rapport sur la fiscalité de Luc Godbout et l'a mis à la poubelle avant sa publication. Il a donné un mandat vicié à la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise et semé l'incertitude depuis le mois de juin. Il avoue donc qu'il s'est trompé, alors qu'il ne touche pratiquement pas aux crédits d'impôt pour les entreprises. Il admet que c'était une mauvaise mesure et que les coupes paramétriques de 20 % de juin dernier ont fait mal aux PME et à la création d'emplois.
« Le gouvernement n'offre rien aux régions ni aux entrepreneurs pour stimuler la création d'emplois. La seule vision qu'il a, c'est l'austérité, une idée volée à la CAQ. Qui plus est, le gouvernement libéral a essayé d'imputer des dépenses de 300 M$ au gouvernement du Parti Québécois, pour noircir délibérément le tableau; les comptes publics vérifiés confirment le tripotage libéral des finances publiques », a conclu Nicolas Marceau.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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