Mise à jour économique du ministre des Finances - Il faudra oser la
croissance!
MONTRÉAL, le 27 oct. /CNW Telbec/ - "La situation économique au Québec est clairement plus fragile que prévu et les indicateurs à long terme comme la dette et la gestion des dépenses publiques sont loin d'être rassurants pour les citoyens, y compris les dirigeants de petites et moyennes entreprises au Québec." Tels sont les propos qu'a tenus le vice-président, par intérim, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), M.
Le programme Renfort
Selon la FCEI, depuis sa mise en œuvre en 2008, le programme Renfort n'a pas donné les fruits escomptés pour les PME, à la lumière des critères et les modalités de la garantie de prêt qui ont nettement avantagé les plus grandes entreprises. "Il est donc surprenant que le gouvernement injecte des sommes supplémentaires dans ce programme, qui n'aide pas la grande majorité des entreprises au Québec, ce qu'une réduction des taxes sur la masse salariale ferait instantanément. Pour nous, il faut oser la croissance!" a souligné M. Fahey.
Le contrôle des dépenses
Le vice-président, par intérim, de la FCEI reconnaît que le contrôle des dépenses est plus grand qu'ailleurs, mais s'est tout de même dit inquiet quant aux objectifs, lorsque l'on analyse les chiffres. "Notre croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,7 % est en décalage vis-à-vis une croissance des dépenses à 4,6 %. On ne crée manifestement pas assez de richesse au Québec. Nous dépensons tout simplement au-delà de notre capacité de payer."
La dette
"Constituant 42 % de notre PIB, il est plus qu'évident que la dette devient un boulet sociétal énorme. Nous aurons besoin rapidement non seulement d'un plan de rééquilibre budgétaire, mais également d'un plan de remboursement de la dette. Comme société, allons-nous continuer de pousser en avant nos dépenses chez les générations futures sans aucune gêne et sans plan de redressement?" a fait valoir M. Fahey.
La compétitivité fiscale
Finalement, la FCEI est plus que jamais inquiète du retard important qu'accuse le Québec en termes de compétitivité fiscale. "Les entreprises d'ici doivent affronter non seulement les entreprises canadiennes voisines, mais celles des États-Unis, de la Chine, et du monde entier. Notre capacité à maintenir des emplois, à accroître la richesse dépendent beaucoup de notre capacité de les concurrencer avec des armes les plus égales possible. Dans le cadre des consultations budgétaires qui s'annoncent, il est impérieux que l'on s'y attaque rapidement si l'on ne veut pas se retrouver seuls sur le quai de la gare, à regarder le train passé.", a maintenu M. Fahey.
La FCEI entend demander une réunion urgente avec le ministre des Finances du Québec et participera aux consultations prébudgétaires afin d'y faire valoir les intérêts des dirigeants des PME. Elle compte également participer aux consultations publiques que tiendra le premier ministre Charest en janvier 2010.
------------------------------------------------------------------------- La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) représente les intérêts des PME auprès des gouvernements. Elle regroupe 105 000 PME au Canada, dont 24 000 au Québec. La FCEI est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. -------------------------------------------------------------------------
Renseignements: Marie Vaillant, directrice des communications, (514) 861-3234, cellulaire: (514) 919-9535
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