Mise-à-pied des travailleurs et travailleuses des Floralies Lachine et LaSalle : Unifor dénonce le mépris du CIUSSS de l'Ouest-de-l'ile-de-Montréal
MONTRÉAL, le 20 avril 2023 /CNW/ - C'est avec colère et indignation que le syndicat Unifor a appris, plus tôt cette semaine, le déplacement forcé des résidents des Résidences Floralies Lachine et Floralies Lasalle, après 7 mois de gestion directe par le CIUSSS de l'Ouest -de-l'Ile-de- Montréal (CIUSSS). Le départ de ces résidents, orchestré par le CIUSSS, entraînera la mise-à-pied des salariés des Floralies.
Pour les membres d'Unifor qui travaillent à la résidence de Lachine, cette délocalisation survient quelques mois seulement après la ratification leur nouvelle convention collective qui comprenait, entre autres, des augmentations de salaire rétroactives. Depuis la ratification du nouveau contrat de travail, le CIUSSS et l'administration provisoire refusent de signer la convention, privant ainsi les travailleuses et travailleurs de nouvelles conditions de travail.
"Après 20 ans de loyaux services et de dévouement comme PAB, c'est la colère et l'incompréhension! Le CIUSS était supposé venir nous aider, mais visiblement, les salariés ne sont rien à leurs yeux" dénonce madame Paul, déléguée syndicale aux Floralies Lachine.
La vice-présidente de la section locale 8284 d'Unifor, Nathalie Lacroix, déplore que depuis l'administration provisoire, le mépris dont ont fait preuve les représentants de la direction du CIUSSS de l'Ouest-de -l'ile-de-Montréal envers les salariés est incommensurable. "Soudainement, les salariés ne sont plus des anges gardiens et on les jette aux rebus! Ce sont ces travailleuses et travailleurs négligés et abandonnés par le CIUSSS et le groupe Vivalto, qui se sont occupés des résidents pendant la pandémie" s'indigne Madame Lacroix.
Unifor dénonce l'incertitude dans laquelle sont plongés les 130 travailleuses et travailleurs des Floralies Lachine. Le CIUSS de l'Ouest-de-l 'ile-de-Montréal est en ce moment incapable de confirmer le nombre de mises à pied ainsi que les dates auxquelles elles prendraient effets.
"C'est hautement inacceptable" dénonce Daniel Cloutier le directeur québécois d'Unifor. "Le CIUSS semble être au volant seulement quand ça fait son affaire. Le gouvernement Legault louangeait ces préposés aux bénéficiaires durant la pandémie et avec raison, mais aujourd'hui on refuse de signer la convention collective sous de faux prétextes et du même souffle on prend on otage les augmentations de salaire des membres. Maintenant, on en rajoute en plaçant ces membres sous une épée de Damoclès, sans offrir aucun détail ni aucune explication" s'exclame le dirigeant syndical.
Unifor ne laissera pas tomber ces travailleuses et travailleurs et prendra tous les moyens qui s'imposent pour dénoncer cette situation et forcer le Gouvernement à traiter ces salariés avec respect et dignité.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Québec et au Canada représentant plus de 315 000 membres dans tous les secteurs de l'économie. Unifor milite pour toutes les travailleuses et travailleurs et leurs droits. Il lutte aussi pour l'égalité et la justice sociale au pays et à l'étranger et aspire à provoquer des changements progressistes pour un avenir meilleur. Au Québec, Unifor représente près de 55 000 membres et est affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
SOURCE Syndicat Unifor Québec
Source : Unifor-Québec, www.uniforquebec.org; Pour information : Véronique Figliuzzi, responsable des communications, Unifor-Québec, (514) 212-6003, [email protected]
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