Mise en place d'une nouvelle voix pour les étudiants universitaires: la Table
de concertation étudiante du Québec prend officiellement son envol
QUÉBEC, le 7 déc. /CNW Telbec/ - Réunies en instance au cours de la fin de semaine du
Officialisation de l'organisation
L'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS), la Confédération des associations d'étudiantes et d'étudiants de l'Université Laval (CADEUL), le Regroupement des étudiantes et des étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat de l'Université de Sherbrooke (REMDUS) et la Students' Society of McGill University (SSMU) ont adopté la version finale des règlements généraux qui gouverneront la nouvelle organisation qui représentera leurs intérêts devant le gouvernement. Forte de plus de 60 000 membres, la TaCEQ se distingue par la décentralisation de sa structure et ouvre la porte à un nouveau paradigme dans le monde des associations étudiantes. "La TaCEQ, c'est la possibilité de donner une portée nationale à notre voix sans s'engager dans une structure contraignante ou dans la culture des autres associations nationales, éléments ne collant pas à la réalité de nos campus", affirme Olivier Jégou, secrétaire général de la TaCEQ.
Tarification et finances publiques
Les associations membres de la TaCEQ ont aussi convenu de lancer une réflexion de fond et de mener une large consultation durant la prochaine année sur la question du réajustement des finances publiques rendu nécessaire suite aux dépenses encourues par le gouvernement pour sortir le Québec de la crise économique. Les associations jugent nécessaire qu'une réflexion soit menée au sujet des hausses de tarifs, dont les frais de scolarité, hausses prévues par le gouvernement et présentées comme inéluctables. "Les enjeux reliés à la tarification dépassent largement les problèmes budgétaires passagers et la gestion à courte vue n'est pas une option. La justice et l'équité sont des préoccupations des jeunes québécois et québécoises et il faut réfléchir afin d'adopter des politiques qui répondent à ces valeurs", soutient Olivier Jégou.
Programme canadien des bourses aux étudiants
Alors que la date d'échéance du Programme canadien de bourses aux étudiants se rapproche, les associations membres de la TaCEQ ont également décidé de joindre leurs voix à celles des autres associations étudiantes du Québec pour revendiquer que le gouvernement fédéral donne au Québec son plein droit de retrait de ce programme ainsi que la compensation financière équivalente afin qu'elle soit réinvestie dans le programme québécois d'Aide financière aux études.
Reconnaissance gouvernementale
Les associations membres de la TaCEQ se sont aussi mises d'accord pour augmenter la pression sur le gouvernement québécois afin qu'il définisse un protocole juste, précis et inclusif menant à la reconnaissance des associations étudiantes nationales. Pour l'instant, la reconnaissance est le fruit d'un processus politique flou et discrétionnaire grâce auquel le gouvernement peut sciemment choisir d'ignorer l'existence d'une association étudiante. À ce sujet, la TaCEQ appelle le gouvernement à faire preuve d'intégrité et d'honnêteté au cours du processus de reconnaissance. "Il n'est pas normal qu'une société démocratique puisse se permettre de faire reposer la reconnaissance et la participation des acteurs de la société civile au sein de l'appareil étatique sur l'arbitraire d'une décision politique. Il faut choisir entre la transparence et la connivence", explique Olivier Jégou.
Renseignements: Philippe Verreault-Julien, vice-secrétaire général, Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), Cellulaire: (418) 997-9541, [email protected]
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