Mission économique en Allemagne - L'accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne : le Québec et l'europe ont tout à gagner d'une ratification pleine et entière
MUNICH, le 13 juill. 2016 /CNW Telbec/ - À l'invitation du Conseil du patronat de la Bavière, le premier ministre a aujourd'hui prononcé un discours devant près de 150 personnes d'affaires bavarois et québécois à Munich pour faire valoir les bénéfices que leur offrira l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Europe (AECG) et l'importance d'accroître les échanges commerciaux entre le Québec et la Bavière.
« Le Québec et la Bavière sont des partenaires de longue date et nous avons tout avantage à allier nos forces pour continuer de faire progresser nos économies respectives. Le Québec a toujours été favorable au libre-échange, notamment dans la perspective de l'AECG, dont il fut l'un des premiers promoteurs. L'Europe et le Canada ont tout à gagner en ratifiant cet accord historique. Pour nos entreprises, nos travailleurs et nos familles, les occasions sont nombreuses. Le Québec veut augmenter ses échanges avec l'Allemagne, notamment la Bavière, et l'AECG est un des outils qui nous permettra d'y arriver. Nous devons travailler avec nos partenaires européens, dont l'Allemagne, pour assurer la ratification dans les meilleurs délais de cet accord qui est dans le meilleur intérêt de tous », a déclaré le premier ministre.
Le Conseil du patronat de la Bavière s'est révélé un important allié du Québec en accordant son appui aux négociations de l'AECG dès le début. Encore aujourd'hui, le directeur général du Conseil du patronat de la Bavière, Bertram Brossardt, a plaidé pour une ratification rapide de cet accord unique : « Les entreprises bavaroises souhaitent et doivent avoir un meilleur accès au marché canadien. Le Canada est la onzième économie nationale au monde et se démarque par une infrastructure de pointe et une politique économique tournée vers l'avenir. Au-delà, le pays dispose de beaucoup de ressources et offre un approvisionnement énergétique à des conditions très favorables. Pour l'économie bavaroise, nous y voyons beaucoup de potentiel négligé jusqu'à présent. En éliminant des droits de douane et en acceptant des normes et standards communs par l'AECG, on s'attend à une stimulation des échanges économiques entre la Bavière et le Canada, et notamment avec la région partenaire de la Bavière, le Québec », a-t-il mentionné.
Intitulée Le Québec, porte d'entrée de l'Amérique du Nord, cette tribune économique a également permis au premier ministre de présenter les priorités économiques du Gouvernement et les forces économiques du Québec, dont quelques projets majeurs du Gouvernement du Québec, susceptibles de favoriser l'accroissement de liens avec la Bavière, comme le Plan Nord et la Stratégie maritime.
Soulignons que le Conseil du patronat de la Bavière est le principal lobby politique des milieux d'affaires bavarois, et son influence et sa crédibilité sont bien reconnues autant en Bavière et en Allemagne qu'au niveau de l'Union européenne. Le Conseil regroupe les dirigeants de 41 grandes sociétés ainsi que 127 associations économiques sectorielles et patronales. Au total, ses membres, provenant de grandes entreprises bavaroises et d'associations économiques sectorielles, emploient plus de 4,4 millions de salariés.
Enfin, rappelons que l'Allemagne était, en 2015, le 3e partenaire commercial du Québec à l'échelle mondiale, derrière les États‑Unis et la Chine et devant le Mexique; et le 1er en Europe, devant la France et le Royaume-Uni. En 2015 toujours, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l'Allemagne se chiffraient à 5,8 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 4,9 % par rapport à 2014.
SOURCE Cabinet du premier ministre
Sources : Harold Fortin, Porte-parole du premier ministre, Directeur des communications, Cabinet du premier ministre du Québec, Tél. : 418 643-5321; Information : Claudine Bertrand, Conseillère en communication, Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, Tél. : 418 649-2400, poste 57211
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