Mission en France du Parti Québécois pour le second tour de la primaire de la droite et du centre
QUÉBEC, le 24 nov. 2016 /CNW Telbec/ - À la demande du chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, le porte-parole du Parti Québécois en matière de relations internationales, Stéphane Bergeron, se rendra à Paris, du 25 au 28 novembre, pour y rencontrer des responsables républicains dans le cadre de la primaire ouverte de la droite et du centre, dont le résultat sera connu le 27 novembre.
« Le Parti Québécois a toujours accordé une importance capitale à la relation directe et privilégiée qui lie le Québec et la France. Depuis de nombreuses années, cette relation s'incarne aussi au sein des partis politiques. La mission que m'a confiée M. Lisée s'inscrit dans cette lignée », a d'abord déclaré Stéphane Bergeron.
« À travers des rencontres avec des dirigeants de premier plan chez les Républicains, je réaffirmerai notre attachement à la position traditionnelle de la France quant au débat sur l'avenir constitutionnel du Québec. Je suis certain que cette position sera confirmée par le candidat élu de la droite et du centre, dimanche soir », de poursuivre le député de Verchères, qui se réjouit de la présence, à ce second tour, de candidats dont le passé témoigne d'une amitié réelle envers le Québec. « C'est un excellent gage pour l'avenir », renchérit-il.
« Si l'objectif premier de cette mission est de renouer avec l'une des deux forces démocratiques françaises intéressées par l'avenir du Québec, il ne s'agit pas, pour autant, de négliger l'autre. Nous sommes persuadés qu'en entretenant ainsi des relations avec les deux grandes formations politiques qui aspirent à gouverner la France, nous appliquons à notre façon le principe de non‑ingérence, non‑indifférence », a fait remarquer le porte-parole.
« On se souviendra que Philippe Couillard, lors de sa visite officielle en France, avait invité une ribambelle de ministres à l'accompagner, sous prétexte que c'était la France qui payait; cela avait, à juste titre, fait grincer des dents chez nos amis français. On se rappellera également du malencontreux amalgame effectué par Philippe Couillard, il y a quelques semaines à peine, au sujet des partis populistes européens, et de la réplique cinglante du premier ministre Manuel Valls à son homologue québécois, lui demandant de respecter les choix des Français en matière de laïcité. Dans un tel contexte, où le gouvernement libéral nuit carrément aux liens entre la France et le Québec, il nous semble pertinent de rappeler à nos homologues français que notre formation politique se prépare à le remplacer et à rétablir une relation saine, respectueuse et constructive », de conclure Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article