Moins de 50 % des femmes et des hommes souffrant de dépression consultent un
médecin pour un traitement
Les résultats d'une étude démontrent que même parmi les personnes hospitalisées pour cause de dépression sévère, un grand nombre ne reçoivent que peu de soins de suivi
"La dépression, une cause première d'incapacité liée à une maladie chez les femmes et les hommes, impose un fardeau affectif et financier énorme aux personnes qui en souffrent, à leur famille et à notre système de santé", explique Dre
Près d'un quart de million d'Ontariennes et d'Ontariens âgés de 15 ans et plus souffrent de dépression. À l'échelle mondiale, on estime que 154 millions de personnes sont atteintes de cette maladie qui entraîne une perte de productivité, une augmentation des prestations d'assurance invalidité et une utilisation accrue des services de santé.
Voici quelques-unes des constations clés de l'étude POWER publiées aujourd'hui : - Moins de 50 % des femmes et des hommes atteints de dépression consultent un médecin pour traiter leur maladie - 33 % des femmes et des hommes qui font un séjour à l'hôpital pour cause de dépression sévère ne font pas de visite de suivi chez un médecin dans les 30 jours suivant leur congé de l'hôpital - 17 % des personnes vont dans les urgences d'un hôpital dans les 30 jours suivant leur congé de l'hôpital, et 8 % sont réadmises à l'hôpital - De nombreux adultes âgés qui ont commencé à prendre des médicaments antidépresseurs n'obtiennent pas le nombre recommandé de rendez-vous de suivi chez le médecin pour gérer leur maladie - L'absence de coordination des soins donnés aux patients fait ressortir la nécessité d'avoir un modèle collaboratif selon lequel les soins sont assurés par des équipes de professionnels de la santé qui incluent, entre autres, des professionnels de la santé mentale et des fournisseurs de soins primaires.
"Les études ont démontré que les patients traités au moyen d'un modèle collaboratif présentent de meilleures chances de voir leurs symptômes s'améliorer, de mieux gérer leur dépression et d'éviter de multiples visites aux urgences pour recevoir des soins", dit Dre
L'Étude POWER (Projet d'élaboration du Rapport basé sur des données probantes de l'Ontario sur la santé des femmes) est financée par Écho : pour l'amélioration de la santé des Ontariennes, un organisme du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario. Il s'agit de la première étude en Ontario donnant un aperçu global de la santé des femmes d'après le sexe, le revenu, la scolarité, l'ethnicité et l'emplacement géographique. Les constatations sont présentées en détail dans le rapport intitulé Dépression, le troisième rapport publié cette année dans le cadre de l'Étude POWER. Les constatations peuvent aider les décideurs et les fournisseurs de services de santé à améliorer l'accessibilité, la qualité et les résultats des soins de santé donnés aux femmes de l'Ontario.
"Les constatations du rapport font clairement ressortir la nécessité de réévaluer le traitement de la dépression en Ontario, déclare pat Campbell, chef de la direction d'Écho : pour l'amélioration de la santé des Ontariennes. Nous devons offrir des traitements plus accessibles, plus appropriés et plus efficaces. L'Étude POWER appuie fortement l'adoption de modèles collaboratifs de prestation des soins : c'est là une constatation clé qui pourrait éclairer la planification des systèmes, la planification des programmes et l'élaboration des politiques."
Pour obtenir plus de renseignements sur l'Étude POWER et ses partenaires, visitez le site www.powerstudy.ca. D'autres résultats de cette étude seront publiés plus tard cette année.
Dre
Renseignements: Julie Saccone, Hôpital St. Michael, (416) 864-5047; Michael Torres, CAMH, (416) 595-6015
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