Mois de la planification financière : seul un Québécois sur quatre a un plan financier digne de ce nom English
MONTRÉAL, le 22 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Seulement 26 % des Québécois ont établi un plan financier avec l'aide d'un professionnel de la finance, révèle un sondage* réalisé par Léger pour la Banque Laurentienne. Et avec plus du tiers de la population (36 %) qui n'a pas de plan financier par écrit, la Banque Laurentienne veut profiter du mois de la planification financière pour briser quelques mythes tenaces sur le sujet afin d'inciter les Québécois à mettre de l'ordre dans leurs finances.
Le mythe de la retraite
Une retraite dorée fait rêver beaucoup de Québécois, puisque c'est la principale raison (46 %) qui les pousse à établir un plan financier par écrit, que ce soit avec l'aide d'un professionnel ou non. En second lieu vient l'achat d'une propriété (31 %). Bien que ce soient des projets à long terme exigeant une grande rigueur financière, l'écriture d'un plan financier ne devrait pas se résumer à ces seuls projets.
Guylaine Dufresne, directrice principale, Investissement et Planification financière à la Banque Laurentienne, démolit le mythe persistant de la retraite : « Avant de penser à ses vieux jours, il y a beaucoup d'autres étapes qui demandent qu'on regarde plus attentivement sa situation financière. Les premiers revenus d'emploi, une dette d'études, la naissance d'un premier enfant ou encore un héritage sont aussi des projets qui devraient inciter à prendre ses finances en main de façon structurée », explique-t-elle.
Le mythe de la richesse
L'enquête démontre que ce sont les personnes dont le ménage a des revenus de 100 000 $ et plus qui ont le plus recours à un professionnel pour établir un plan pour leurs finances personnelles (34 %). Inversement, les Québécois dont le ménage a des revenus de moins de 40 000 $ sont les plus nombreux à affirmer ne pas avoir de plan par écrit (44 %).
Encore un autre mythe à déboulonner! « Tous les Québécois, quels que soient leurs revenus ont tout intérêt à recourir à l'aide d'un professionnel afin d'atteindre leurs objectifs. Les professionnels sont les mieux outillés pour adapter les stratégies à la situation de chacun », déclare Mme Dufresne, planificatrice financière depuis plus de dix ans.
Le mythe du « pas de budget, pas de plan »
Les mythes ont la vie dure, particulièrement auprès des gens qui n'ont pas assez d'épargnes. Pourquoi le tiers des Québécois n'ont-ils pas de plan financier? Principalement parce leur budget est trop serré, affirment 41 % d'entre eux. Notons que c'est encore plus vrai pour les femmes, car pour la moitié d'entre elles qui n'ont pas de plan, c'est à cause d'un budget trop serré.
Et si un plan en bonne et due forme aidait justement les Québécois à avoir une meilleure compréhension de leur situation?
« C'est un mythe que les personnes avec un budget serré ne peuvent pas faire de plan, bien au contraire! En se prenant en main et en posant des gestes simples, ils risquent fort d'améliorer leur santé financière », soutient Mme Dufresne.
Le mythe de la tête dans les nuages
Trop de Québécois ne croient pas en la nécessité de transposer leurs idées sur papier. Parmi tous ceux qui n'ont pas de plan écrit, trois sur dix affirment que leur plan est dans leur tête (28 %).
Un plan financier doit être réfléchi, mesuré et surtout jeté sur papier, rappelle l'experte en planification financière. « Si les gens veulent se mettre en forme, ils ont plus de chance d'y parvenir avec un entraîneur et un plan personnalisé. Le même principe s'applique avec les finances : avec l'aide d'un conseiller et un plan réfléchi et adapté à leurs besoins, les individus mettent toutes les chances de leur côté pour atteindre leurs objectifs avec succès », conclut Mme Dufresne.
La Banque Laurentienne compte une équipe de conseillers chevronnés dont le rôle consiste à offrir des conseils personnalisés et des solutions sur mesure à leurs clients.
*Le sondage de Léger a été réalisé en ligne du 21 au 23 septembre 2015 auprès de 1 034 Québécois âgés de 18 ans ou plus.
À propos de la Banque Laurentienne
La Banque Laurentienne du Canada est une institution bancaire dont les activités s'étendent à la grandeur du Canada. La Banque sert un million et demi de clients partout au pays. Elle emploie plus de 3 700 personnes dont le talent et le dévouement font d'elle un joueur solide dans plusieurs segments de marché. La Banque gère un actif au bilan de plus de 39 milliards $, de même que des actifs administrés de 43 milliards $.
La Banque Laurentienne se démarque par l'excellence et la simplicité de ses services. La Banque répond aux besoins des particuliers par l'intermédiaire de son réseau de succursales et de son offre virtuelle. Elle jouit également d'une solide réputation auprès des petites et moyennes entreprises et des promoteurs immobiliers, grâce à ses équipes spécialisées situées partout au Canada, notamment en Ontario, au Québec, en Alberta, en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse. Sa filiale B2B Banque est quant à elle un leader canadien dans la fourniture de produits et services bancaires et d'investissements aux conseillers financiers et aux courtiers, tandis que l'expertise et l'efficacité des services de courtage de plein exercice de Valeurs mobilières Banque Laurentienne sont largement reconnues à la grandeur du pays.
SOURCE Banque Laurentienne du Canada
Carine Salvi, Conseillère, communications externes, 514 284-4500, poste 4695, [email protected]
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