Mois de la santé visuelle des enfants - Temps d'écran* : adopter les bonnes habitudes, dès le plus jeune âge
MONTRÉAL, le 5 oct. 2017 /CNW Telbec/ - Les enfants canadiens de 11 à 17 ans passent en moyenne plus de sept heures par jour devant des écrans.1 Alors que débute officiellement le Mois de la santé visuelle des enfants, l'Association des optométristes du Québec profite de l'occasion pour émettre quatre recommandations à l'intention des familles.
Renforcer le temps de qualité en famille... idéalement, sans écran!
Deux heures par jour : c'est le temps passé en moyenne devant un écran par les enfants canadiens de trois à cinq ans.2 Aux États-Unis, le taux d'utilisation des appareils mobiles est de 80 % chez les enfants de deux à quatre ans.3
Le temps d'écran pour les enfants de deux à cinq ans ne devrait pas excéder une heure par jour et idéalement, il faut éviter d'exposer les enfants de moins de deux ans aux écrans. Chez les tout-petits, une trop grande exposition aux écrans pourrait créer une dépendance et accroître la probabilité de surutilisation plus tard.
De plus, les écrans émettent de la lumière bleue, à laquelle les enfants sont particulièrement sensibles. Une surexposition pourrait provoquer des picotements, rougeoiements et larmoiements ou d'autres symptômes d'inconfort.
« Le temps passé devant un écran aura un impact sur la vie de l'enfant. Aux troubles visuels potentiels provoqués par l'abus d'écran s'ajoutent des problèmes d'isolement, de sédentarisation ou des troubles du sommeil. Un conseil aux parents : donnez l'exemple et limitez votre propre utilisation d'écrans en présence de jeunes enfants », suggère Dr Steven Carrier, optométriste et président de l'Association des optométristes du Québec.
Des périodes sans écran sont en effet primordiales et les échanges directs sont le meilleur mode d'apprentissage pour les enfants.
Des jeux et applications qui incitent à bouger
Bien sûr, écran ne rime pas forcément avec passivité. Il existe des jeux et des applications qui encouragent les familles à bouger et à accroître la quantité d'activités physiques au quotidien.
Les optométristes invitent les familles à adopter ces jeux qui poussent à bouger, à danser ou à explorer, idéalement à l'extérieur. Car le fait de jouer dehors permet de réduire la progression de la myopie de 30 à 40 %, surtout chez les jeunes d'âge primaire. Selon plusieurs études, les enfants qui jouent dehors de 40 à 90 minutes par jour sont aussi moins myopes en général que les enfants du même âge qui passent plus de temps à l'intérieur.4
Livre papier ou numérique?
Entre les deux, lequel choisir? Pour les enfants d'âge préscolaire, le livre papier est à privilégier, car il permet de renforcer les interactions avec l'adulte. De plus, manipuler un vrai livre est plus bénéfique que la lecture d'un livre numérique sur le plan des expériences sensorielles. Pour la santé visuelle, surtout avant le coucher, les optométristes recommandent d'opter pour le livre papier.
Troubles du sommeil
Avant l'heure du coucher, une surexposition à la lumière bleue émise par les appareils électroniques pourrait entrainer chez certains enfants une chute dans la sécrétion de la mélatonine, ce qui peut rendre le sommeil plus difficile. Retirer les appareils mobiles de la chambre des enfants permet d'éviter les tentations. Et au moins une heure avant de dormir, il est fortement suggéré d'éteindre les écrans.
Pour d'autres conseils, n'hésitez pas à consulter un(e) optométriste près de chez vous ou à visiter le site aoqnet.qc.ca
*Le temps d'écran réfère au temps passé devant n'importe quel type d'écran, qu'il s'agisse d'un téléphone intelligent, d'une tablette électronique, d'un téléviseur, d'un ordinateur ou d'une console de jeu portative.
À propos de l'Association des optométristes du Québec
L'optométriste est un professionnel de la santé de première ligne, qui détient un doctorat universitaire de cinq ans et qui agit comme porte d'entrée pour tous les besoins en matière de vision, de soins des yeux et d'articles de lunetterie. Son rôle est d'évaluer la vision et la santé des yeux, tout en pouvant prescrire et administrer des médicaments aux fins de l'examen de la vision et du traitement de certaines pathologies oculaires. Il prescrit également les lentilles ophtalmiques nécessaires, qu'elles soient cornéennes ou pour lunettes, et des traitements de rééducation visuelle.
L'optométriste prodigue des conseils afin de prévenir les troubles visuels et de promouvoir la saine santé oculovisuelle de ses patients et, au besoin, il peut diriger le patient vers d'autres professionnels de la santé.
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SOURCE Association des optométristes du Québec
Louise Dion, Directrice des communications, Association des optométristes du Québec, 514 288-6272, [email protected]; Demandes d'entrevues : Diep Truong, Exergue Communications, 514 524-7348, [email protected]
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