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Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)05 mars, 2021, 06:00 ET
MONT-TREMBLANT, QC, le 5 mars 2021 /CNW Telbec/ - La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) et la Fraternité des policiers de Mont-Tremblant se désole qu'on tente de bâillonner les policiers et policières de Mont-Tremblant par une enquête criminelle contre un policier et tient à manifester clairement son opposition à de telles pratiques dans une société démocratique.
Le 27 janvier dernier, la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) dénonçait les propos diffamatoires tenus dans les médias par certains élus municipaux de Mont-Tremblant. Rappelons qu'entre autres choses, la mairesse Kim Meyer avait accordé une entrevue où elle mentionnait avoir logé un appel demeuré sans réponse par les policiers. Cela s'avérait mensonger alors que c'est plutôt la mairesse Meyer qui a choisi de retirer sa plainte dans ce dossier jusqu'alors traité par un agent du service de police. Cette mascarade médiatique orchestrée par la Ville de Mont-Tremblant visait à forcer la main de la ministre de la Sécurité publique, madame Geneviève Guilbault, pour qu'elle autorise l'abolition du service de police municipal afin de le remplacer par la Sûreté du Québec. Cela semble avoir fonctionné, puisque moins d'une semaine plus tard, la ministre Guilbault autorisait l'abolition du service de police sur la base des propos diffamatoires des élus sous-entendant que les policiers n'assuraient plus les services à la population.
Dans les jours qui ont suivi les propos diffamatoires, la Fraternité des policiers de Mont-Tremblant a rectifié chacun des propos diffamatoires dans une mise en demeure et un grief adressé à la Ville. On réfère notamment à un échange de courriel intervenu entre le policier ciblé et la mairesse démontrant que l'appel logé par celle-ci a été traité par le service de police. La poursuite du grief vise à rétablir la réputation et l'honneur des policiers qui ont vu leur professionnalisme remis en question sur la place publique.
Le prix de la vérité à Mont-Tremblant
Jugeant fort agaçant que la vérité soit révélée, Mont-Tremblant n'hésite pas à s'en prendre à ses employés - allant jusqu'à déposer une allégation criminelle contre l'agent de police ayant géré le dossier de la mairesse. La Ville lui reproche d'avoir récupéré l'échange courriel disculpatoire, ce qui aux yeux de la Ville constituerait une utilisation frauduleuse et sans droit d'un ordinateur (article 372.1 Code criminel). Voulant à tout prix un changement de desserte policière, les élus municipaux n'ont que faire de briser des carrières de policiers dévoués au passage par le biais de fausses allégations criminelles. Le policier en question est suspendu depuis les évènements. Les policiers sont formés pour lutter contre la criminalité, alors imaginez l'impact psychologique qu'une telle accusation peut avoir sur la personne derrière l'uniforme et sur sa famille.
Implication de la ministre Guilbault
L'allégation criminelle rédigée par la Ville s'est retrouvée sur le bureau de la ministre Guilbault qui a déclenché une enquête contre l'agent de police en question. La rectification des faits n'était certainement pas dans les plans de la ministre, elle qui a autorisé l'abolition du service de police de la Ville de Mont-Tremblant sur la base des sorties publiques diffamatoires des deux premiers magistrats.
« Déposer une allégation criminelle contre un policier qui n'a rien à se reprocher, c'est totalement inacceptable. À un certain point, on s'approche dangereusement d'une utilisation politique de la Sûreté du Québec », a déclaré François Lemay, président de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec.
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SOURCE Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)
Éric Cadotte, 514 557-0110
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