Montréal est une fois de plus la pire ville canadienne pour l'entreprenariat : Projet Montréal exige des actions immédiates
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal22 oct, 2015, 11:54 ET
MONTRÉAL, le 22 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Montréal fait, pour une deuxième année de suite, piètre figure dans le classement des villes entrepreneuriales du Canada, terminant au 121e rang, sur 121 villes. « Depuis l'arrivée de Denis Coderre à la mairie, la ville de Montréal a terminé deux fois au dernier rang du classement des villes entrepreneuriales de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI). C'est du jamais vu! Pire encore, Montréal a le plus bas pointage en matière de politiques municipales, selon l'étude. L'année 2015 devait être, aux dires mêmes du maire Coderre, l'année du développement économique. Force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous », a déclaré Luc Ferrandez, chef de l'Opposition officielle.
Le classement de la FCEI détermine les meilleures villes au Canada pour démarrer et faire croître une entreprise. Les politiques municipales prises en compte par la FCEI dans la conception de son palmarès concernent l'équilibre fiscal de l'administration municipale, le coût de l'administration municipale, la sensibilisation de l'administration aux petites entreprises locales et les règlements municipaux. « Tous ces éléments sont contrôlés par l'administration Coderre et Montréal arrive au dernier rang pour chacun d'entre eux. Le piètre résultat de Montréal dans cette catégorie dénote, au-delà des discours politiques, un manque de connaissance de la part de l'administration envers l'entreprenariat et une action basée sur l'improvisation. On remarque d'ailleurs que le pointage de 2015 en matière de politiques municipales est pire que celui de 2014. Il est temps que le maire Coderre passe de la parole aux actes, prenne les choses en main et redore le blason de Montréal », a indiqué Laurence Lavigne Lalonde, porte-parole en matière de développement économique.
Projet Montréal exige que l'administration Coderre prenne enfin le taureau par les cornes et agisse sur le plan de la fiscalité afin d'aider les commerçants, qui sont aux prises avec les taxes commerciales les plus élevées au Canada. « L'étude de la FCEI met en lumière trois enjeux principaux : la taxation, les chantiers et la bureaucratie. Le maire Coderre pourrait dès maintenant s'attaquer au problème de la taxation commerciale - qui demeure le problème le plus simple à régler - et la rendre enfin équitable. Il n'est pas normal que le compte de taxes d'un commerçant soit plus élevé que son loyer. Denis Coderre pourrait ajuster la taxation afin qu'elle reflète le marché et la performance économique des commerçants. Cela aiderait non seulement les commerçants, mais aussi l'ensemble de l'économie Montréalaise. Autrement, Montréal demeurera, encore, en queue de peloton », a conclu Luc Ferrandez.
Le rapport de la FCEI peut être consulté à l'adresse suivante : http://www.cfib-fcei.ca/cfib-documents/rr3370f.pdf
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Joël Simard-Ménard, Directeur de cabinet, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-1108, [email protected]
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