Moratoire sur le gaz de schiste : un autre recul... pour les régions!
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Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG)11 févr, 2013, 11:15 ET
MONTRÉAL, le 11 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Mercredi dernier, le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs a annoncé que le comité chargé de l'étude environnementale stratégique (EES) sur le gaz de schiste au Québec était démantelé, et que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) devra se pencher une fois de plus sur la question. Il a également annoncé qu'il déposera prochainement un projet de loi pour un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans les basses-terres du Saint-Laurent. Le président de l'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG), M. Mario Lévesque, se dit très déçu de constater que ce sont tous les Québécois, et à plus forte raison ceux des régions, qui seront pénalisés par cet autre recul du gouvernement Marois.
Selon M. Lévesque, « l'étude environnementale stratégique, qui devait être un processus scientifique sérieux et hautement indépendant, devait dresser un portrait des retombées possibles pour les Québécois. Plutôt que de retarder le processus encore davantage, les ministres Blanchet et Ouellet auraient peut-être dû attendre les réponses de l'étude environnementale stratégique avant d'affirmer que l'exploitation du gaz de schiste est soi-disant dangereuse. »
L'industrie gazière au Québec défends depuis toujours l'idée que les régions, et plus particulièrement les municipalités, devaient être parmi les premières à profiter de sa présence, que ce soit grâce aux redevances importantes, aux nouvelles infrastructures sur leur territoire et à la création d'emplois locaux. « Personne, ici, ne gagne à ce que le gouvernement du Québec fasse demi-tour, impose des moratoires sur des moratoires et fasse faire des études sur des études. Le grand perdant, dans toute cette histoire, c'est le Québécois qui aurait pu recevoir une formation, obtenir un emploi de qualité, profiter des programmes sociaux qui découles de saines finances publiques. »
« Pendant que le Nouveau-Brunswick et la Grande-Bretagne vont de l'avant et que le président Obama promet aux États-Unis des jours meilleurs grâce à l'exploitation du gaz de schiste, le gouvernement du Québec préfère imposer un moratoire qui ne s'appuie sur aucune expectative de développement, sur rien d'autre qu'une volonté purement politique. Ce seront tous les Québécois qui seront encore une fois pénalisés par un autre recul, cette fois sur le développement du Québec et de ses régions » conclut-il.
SOURCE : Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG)
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