Motion de la CAQ - Les libéraux tolèrent la poursuite de la grève à la Société des Traversiers
QUÉBEC, le 20 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, mardi, les libéraux ont bloqué sans aucune raison valable une motion de la Coalition Avenir Québec exigeant qu'il suspende immédiatement le droit de grève aux traverses de Québec-Lévis et de Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola, a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de stratégie maritime et député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel.
Pour M. Martel, l'inaction du gouvernement libéral a assez duré. Mis au fait de l'interruption des services des traversiers à Québec et à Sorel-Tracy depuis près de 2 semaines, il a volontairement refusé de minimiser les effets de la grève des services de traversiers, a dénoncé le député de la CAQ. Par ailleurs, soulignons que le Parti québécois a également refusé d'appuyer la motion.
« Pendant que le gouvernement fait la sourde oreille, les travailleurs et les citoyens sont forcés de faire de longs et coûteux détours, ou de prendre des moyens plus risqués pour aller travailler. Des travailleurs de Rio Tinto traversent même le fleuve en chaloupe afin de rejoindre Sorel-Tracy! Le laisser-aller du gouvernement a assez duré. Les ministres du Travail et de la Stratégie maritime doivent cesser de se tourner les pouces, sortir de leur mutisme et prendre leurs responsabilités en mains », a déclaré Donald Martel au Salon bleu, exigeant de Sam Hamad et Jean D'Amour qu'ils entendent les citoyens et les élus municipaux et rétablissent les services essentiels aux traverses.
Malgré le fait qu'un vote de grève se déroule jusqu'à jeudi, le député de la CAQ a demandé au gouvernement libéral de suspendre immédiatement le débrayage jusqu'à ce que les parties concernées s'entendent sur un niveau suffisant de maintien de services essentiels, tel que le permet le Code du travail.
« La loi permet au gouvernement de suspendre une grève s'il juge que les services essentiels de la STQ sont insuffisants. C'est simple : à Québec et à Sorel, ils ne sont pas seulement insuffisants, ils sont inexistants. Tant que l'entente entre les parties n'est pas revue pour assurer des services minimaux, le gouvernement doit mettre son poing sur la table », a indiqué Donald Martel.
« Les longs détours, les chaloupes, le camping sur les lieux de travail : même si le ministre ne veut pas les voir, les risques sont là. Ce gouvernement doit prendre ses responsabilités, prendre les recours dont il dispose et entendre l'appel des citoyens exaspérés par cette grève. Qu'attend-il au juste pour s'assurer que le traversier de Lévis soit remis en marche? » a conclu Donald Martel.
Le député de Lévis, François Paradis, a quant à lui rappelé que la Ville de Lévis a adopté une résolution demandant au gouvernement de reconnaître la traverse Québec-Lévis comme un service essentiel. Un décret publié par le ministre du Travail en février dernier stipule clairement qu'une grève des services de la STQ pourrait mettre en danger la santé ou la sécurité publique des citoyens, a mentionné M. Paradis.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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