Musée des beaux-arts du Canada: La librairie ou les primes?
Pourquoi le Musée des beaux-arts verse-t-il des centaines de milliers de dollars en primes de rendement à des gestionnaires qui continuent de licencier du personnel et d'accuser un déficit?
Ce ne sont que quelques-unes des questions qui ont été posées au directeur du Musée,
En raison du contexte économique difficile, le Musée des beaux-arts a connu une baisse d'achalandage. Comment le Musée peut-il justifier le versement de primes considérables et la privatisation d'une source importante de revenus pour le Musée?
Fait tout aussi inquiétant, le nombre de mises à pied au Musée des beaux-arts. En septembre, 12 travailleuses et travailleurs, dont des guides éducateurs, ont reçu des avis de mise à pied. Si la librairie est privatisée, neuf autres personnes perdront leur emploi. Il s'agit d'une perte importante pour le Musée; une perte qui aura une incidence sur sa capacité de s'acquitter de son mandat, soit de rendre les collections du Musée accessibles à l'ensemble des Canadiennes et des Canadiens.
Le licenciement des guides éducateurs est particulièrement troublant du fait que ces personnes jouent un rôle essentiel en présentant les programmes éducatifs et en rendant l'art accessible et pertinent pour le public. En fait, une étude effectuée pour le compte du Musée des beaux-arts a révélé que "le programme de visites guidées est le facteur le plus important dans le succès d'une visite scolaire." Alors, comment peut-on éliminer un facteur aussi important?
L'Alliance de la Fonction publique du
Renseignements: Alain Cossette, Communications AFPC, (613) 293-9210
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