Ne dormez pas au gaz! - Le radon démystifié par CAA-Québec
QUÉBEC, le 2 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Responsable de 16 % des décès par cancer du poumon, le radon représente un danger pour la santé et la qualité de vie de bon nombre de Québécois. Cette menace, néanmoins, se révèle facile à détecter et même à éliminer à l'aide des outils et des connaissances appropriés pour le faire. C'est pourquoi CAA-Québec a créé un dossier complet sur le radon, accessible sur son site Internet. Cette page-ressource regorge de renseignements utiles sur ce gaz radioactif :
- Ses dangers;
- Les sources d'infiltration;
- Les façons de le détecter;
- Les mesures de mitigation.
Le détecter pour mieux s'en débarrasser
Le radon est néfaste lorsqu'on le trouve en concentration importante dans une habitation. Toutefois, il est impossible d'évaluer à l'œil nu ce gaz invisible, incolore et inodore - d'où l'importance de se procurer un dosimètre, un appareil spécialement conçu pour le détecter. Au Canada, lorsque plus de 200 becquerels (une unité de mesure) par mètre cube (Bq/m3) sont décelés dans une résidence, Santé Canada recommande de procéder à des travaux de mitigation qui peuvent prendre les formes suivantes :
- Colmater des fissures dans le béton (sur le plancher et les murs de la fondation);
- Sceller les puisards ouverts;
- Améliorer la ventilation du sous-sol.
« La clé, c'est de se renseigner et de se fier à des sources crédibles. On dit souvent que ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal, mais dans le cas du radon, cette expression ne tient pas la route! », soutient Jacques Gobeil, directeur des services-conseils en habitation chez CAA-Québec.
Partenaires pour la cause
Une exposition de plus de 4 heures par jour au radon présente un risque important de santé pour toute personne, surtout si celle-ci est fumeuse. En effet, 90 % des décès par cancer du poumon attribuables au radon surviennent chez les fumeurs. C'est pourquoi CAA-Québec collabore étroitement avec l'Association pulmonaire du Québec (APQ) depuis plusieurs années afin que son message fasse écho auprès de la population. « Dans les faits, c'est l'ensemble de la population qui est potentiellement exposé, et ce, peu importe où les gens se trouvent, puisque ce gaz n'est pas associé à une région en particulier. Au Canada, huit personnes décèdent chaque jour des suites d'un cancer du poumon causé par le radon. Trop peu de gens se soucient de leur exposition potentielle », indique Dominique Massie, directrice générale de l'APQ.
Des conseils d'experts accessibles
Les experts des services-conseils en habitation de CAA-Québec sont d'une aide précieuse pour le choix et l'utilisation d'un test de détection du radon. Ces conseillers répondent de plus en plus aux demandes des membres à ce sujet et les épaulent dans les travaux de mitigation nécessaires. L'Association pulmonaire du Québec et Santé Canada offrent également des renseignements utiles à ce sujet.
À propos de CAA-Québec
Rappelons que CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à ses 1,3 million de membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des assurances. Présent depuis plus de 15 ans en habitation, CAA-Québec recommande de nombreuses entreprises et fournisseurs en habitation selon de rigoureux critères.
SOURCE CAA-Québec
Montréal : Anne-Sophie Hamel, Conseillère en communication et porte-parole, 514 861-7111, p. 5478, Cell. : 514 717-4040, [email protected]; Québec : Rébecca Salesse, Conseillère en communication, 418 624-2424, p. 6011, Cell. : 418 563-4590, [email protected]
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