LÉVIS, QC, le 24 févr. 2015 /CNW Telbec/ - En plaçant 10 000 $ en décembre 1992, et en maintenant ce placement dans le marché boursier canadien jusqu'au 31 décembre 2013, un investisseur aura accumulé près de 49 000 $, pour un rendement annuel composé de 8,27 %. Et ce, malgré la bulle technologique en 2000 et la crise financière de 2008-2009. En comparaison, toujours pour cette période de 21 ans sur ce marché, voici les conséquences d'un retrait pendant les meilleures journées :
- Absence du marché pendant les 10 meilleures journées : capital accumulé de 26 537 $, soit un rendement inférieur de 22 346 $ (ou 46 %) par rapport à l'investisseur qui est demeuré présent sur le marché de façon continue;
- Absence du marché pendant les 40 meilleures journées : perte de capital de 1 225 $, soit un rendement de 8 775 $ (ou - 0,65 %).
« Le temps est payant lorsqu'on investit, et cela vaut pour tous les profils d'investisseur », dit Pierre Payeur, conseiller principal, Stratégies et Soutien au développement des affaires, Gestion de patrimoine et Assurance de personnes chez Desjardins. Cela est vrai tant pour un placement détenu dans un REER, un CELI ou un REEE, que pour un placement à l'extérieur d'un régime enregistré d'épargne. »
Les raisons sont pourtant nombreuses pour décider de retirer ses billes temporairement. Les derniers six mois ont apporté leur lot de turbulences sur les marchés financiers : tensions géopolitiques en Ukraine, escalade du conflit en Syrie et résurgence des troubles en Irak, difficultés économiques en Europe, ralentissement de la croissance économique en Chine, épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et plus récemment, chute du prix du pétrole.
La somme de ces événements a eu une incidence sur la volatilité des marchés financiers, avec un point culminant en octobre 2014. « On a alors assisté à un repli marqué de l'ensemble des marchés boursiers et une surenchère des obligations gouvernementales. Elles sont alors devenues des valeurs refuges », explique Pierre Payeur.
Et malgré tout, des rendements positifs
Cette correction boursière a toutefois été de courte durée. Dès la mi-novembre 2014, le marché boursier américain a atteint de nouveaux sommets. La reprise des actions canadiennes a cependant pris un certain retard par rapport à d'autres marchés, en raison de l'importance du secteur de l'énergie au sein de la bourse canadienne. En effet, les perspectives de revenus et les bénéfices de nos entreprises pétrolières sont assombris par la chute de plus de 50 % du prix du pétrole depuis juillet dernier.
Malgré un tel contexte, voici les rendements de certains indices de marchés pour 2014 :
S&P/TSX Composé (actions canadiennes) : 10,55 % |
S&P 500 en $ Can (actions américaines) : 24,00 % |
MSCI EAEO en $ Can (actions internationales) : 3,73 % |
FTSE TMX Univers (obligations canadiennes) : 8,79 % |
Éviter de se laisser emporter par les turbulences
Si le contexte financier actuel peut inciter les investisseurs à se retirer des marchés afin d'éviter d'être exposés aux turbulences, ces replis peuvent être lourds de conséquences lorsqu'on regarde les données compilées dans le tableau ci-après.
Résultats au 31 décembre 2013, pour un investissement de 10 000 $ effectué le 31 décembre 1992 |
|||
Marché boursier canadien |
Marché boursier américain |
Marché boursier international |
|
Capital obtenu et |
Capital obtenu et |
Capital obtenu et |
|
Maintien du placement |
48 973 $ ou 8,27 % |
46 269 $ ou 7,96 % |
25 797 $ ou 4,85 % |
Absence du marché pendant |
26 537 $ ou 5,00 % |
23 229 $ ou 4,30 % |
13 343 $ ou 1,45 % |
Absence du marché pendant |
17 721 $ ou 2,90 % |
14 067 $ ou 1,72 % |
8 585 $ ou - 0,76 % |
Absence du marché pendant |
12 215 $ ou 1,01 % |
9 155 $ ou - 0,44 % |
5 911 $ ou - 2,59 % |
Absence du marché pendant |
8 775 $ ou - 0,65 % |
6 254 $ ou - 2,32 % |
4 260 $ ou - 4,18 % |
Les chiffres parlent d'eux-mêmes, peu importe les marchés. Lorsqu'il s'agit d'investissement à long terme, la patience et le calme sont les meilleurs alliés. « Il faut garder les yeux rivés sur l'horizon, et ne pas se laisser distraire par les turbulences si on veut maximiser nos chances de réaliser nos projets financiers », conclut Pierre Payeur.
À propos du Mouvement Desjardins
Le Mouvement Desjardins http://www.desjardins.com/est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de près de 227 milliards de dollars. Il figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada selon le palmarès établi par Mediacorp Canada. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et de services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l'échelle canadienne. Considéré comme la quatrième institution financière la plus sûre en Amérique du Nord selon le magazine Global Finance et la deuxième plus solide au monde selon l'agence d'information financière Bloomberg, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l'industrie.
SOURCE Mouvement Desjardins

(à l'intention des journalistes uniquement) : Richard Lacasse, Relations publiques, Mouvement Desjardins, 418 835-8444 ou 1 866 835-8444, poste 3163, [email protected]
Partager cet article