Négociation à l'École nationale de police du Québec - Les travailleuses et les travailleurs se dotent d'un mandat de grève
NICOLET, QC, le 20 janv. 2012 /CNW Telbec/ - Les travailleuses et les travailleurs de l'École nationale de police du Québec (ÉNPQ), membres du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), se sont prononcés en faveur de la mise en place de différents moyens de pression pouvant mener jusqu'à la grève générale illimitée. Lors d'une assemblée générale tenue cette semaine, les membres ont adopté à l'unanimité un plan d'action qui prévoit la mise en place de plusieurs actions appuyant leurs revendications.
« Nos membres pourront déclencher des moyens de pression légers qui s'intensifieront et pourront conduire ultimement à la grève générale illimitée, indique le président régional du SFPQ pour la région Centre-du-Québec - Estrie - Mauricie, Luc Légaré. Le résultat du vote témoigne de la volonté de nos membres à aller jusqu'au bout. Le contrat de travail des employés de l'École nationale de police du Québec est échu depuis le mois de mars 2011 et les négociations piétinent. »
Parmi les points en litige, on retrouve la titularisation des emplois occasionnels, certains volets du travail des comédiens, le plan de classification et l'aménagement du temps de travail. Les discussions achoppent également sur les augmentations salariales et les primes. « Nous avons bon espoir d'en arriver à une entente avec l'employeur. Nos membres ont la ferme intention de démontrer leur insatisfaction face à la lenteur des discussions par différentes actions dont le déclenchement de grèves sélectives et rotatives au moment jugé opportun », conclut le représentant régional du SFPQ.
Rappelons que le SFPQ représente plus de 200 travailleuses et travailleurs à l'École nationale de police du Québec.
Luc Légaré, président régional
Centre-du-Québec, Estrie, Mauricie
Bur. : 819 475- 0072
Cell. : 819 679- 8912
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