MONTRÉAL, le 20 nov. 2023 /CNW/ - Alors que le mouvement de grève historique des 420 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de l'éducation, du collégial et de la santé et des services sociaux s'amorce partout à travers le Québec cette semaine, le Front commun annonce qu'il a interpellé le ministre du Travail, jeudi dernier, afin de faire intervenir un conciliateur à la table de négociation.
« À contexte d'exception, mesure exceptionnelle. Demander l'intervention d'un conciliateur à la table centrale, ça ne s'est jamais fait! », ont lancé les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l'APTS.
Le Front commun souligne que cette initiative vise à générer un réel mouvement dans la négociation et à faire cheminer les parties vers une entente. « Depuis le début, le gouvernement joue largement dans l'espace public et sur les réseaux sociaux. Nos membres sont tannés de ces stratégies de relations publiques au détriment de réels travaux aux tables et nous aussi. La conciliation apparaît donc comme une voie de passage pour avancer vers une autre étape et arriver à un règlement satisfaisant », d'indiquer les leaders syndicaux, qui insistent sur le sérieux de la démarche.
S'il est vrai que les négociations du secteur public sont hautement politiques et que l'opinion publique joue un rôle important, il importe que les travaux soient menés aux tables. Or, à l'heure actuelle, quoi qu'en dise le gouvernement, ce n'est pas le cas.
Pour plus d'informations sur cette négociation : frontcommun.org.
SOURCE CSQ
Noémi Desrochers, CSN, Cellulaire : 514 216-1825, [email protected]; Maude Messier, CSQ, Cellulaire : 514 213-0770, [email protected] ; Jean Laverdière, FTQ, Cellulaire : 514 893-7809, [email protected] ; Maxime Clément, APTS, Cellulaire : 514 792-0481, [email protected]
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