Négociation dans le secteur scolaire - Une journée de grève pour près de 8000 employés de soutien scolaire de la région métropolitaine
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Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)22 avr, 2021, 07:00 ET
MONTRÉAL, le 22 avril 2021 /CNW Telbec/ - Près de 8000 employé-es de soutien scolaire affiliés au syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau - (SEPB-Québec-FTQ) vont faire une journée de grève les 11 et 13 mai prochain.
La grève de 24 heures du 11 mai touche le Centre de service francophone Marie-Victorin en Montérégie (SEPB-578) et les Commissions scolaires anglophones New Frontiers et Riverside aussi en Montérégie (SEPB-576).
Le 13 mai, les employés de soutien du centre de service francophone Marguerite-Bourgeoys à Montréal (SEPB-579) et de la Commission scolaire anglophone Sir Wilfrid-Laurier dans les Laurentides (SEPB-577), seront en grève.
Chacun de ces centres de service et commissions scolaires représente une quarantaine de corps d'emploi dans le secteur scolaire.
« Cela fait plus d'un an que nous essayons de négocier de bonne foi avec un gouvernement qui nous méprise et joue au yo-yo : il avance, il recule, il négocie un peu, puis arrête. Ça suffit! S'il faut faire la grève pour se faire entendre, c'est ce que nous ferons », soutient Marie-Claude Éthier, présidente du Conseil national du soutien scolaire (CNSS) du SEPB-Québec.
Des demandes raisonnables
Les employés de soutien de ces cinq centres de service ne demandent pas la mer à boire, ils veulent être traités avec équité et respect.
« Nous n'accepterons pas des hausses salariales en dessous de l'augmentation du coût de la vie. Nous n'accepterons pas que de nos métiers continuent à se complexifier, sans aucune reconnaissance concrète. En fait, on demande le strict minimum afin de continuer à pratiquer un métier qu'on adore sans pour autant vivre sous le seuil de la pauvreté. Il y a des problèmes graves de rétention des travailleuses et travailleurs dans notre milieu et on propose des solutions concrètes pour les régler, mais le gouvernement préfère pelleter les problèmes par en avant plutôt que de s'y attaquer », explique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Un mandat de grève fort
Les 13 et 20 février dernier, les cinq centres de service avaient voté dans une proportion de 91 % en faveur d'un mandat de grève de cinq jours.
« Au terme de cette journée, nous aurons toujours quatre jours de grève en banque. Sans entrer dans les détails de notre stratégie, nous avons des idées plein la tête pour ces journées de grève, nous sommes très créatifs. Nous invitons le gouvernement à se rasseoir à la table de négociation et à discuter de bonne foi. On préfère avoir une entente négociée plutôt que de faire la grève, mais si le gouvernement Legault préfère tester notre volonté et notre créativité, c'est son choix », conclut Mme Éthier.
SOURCE Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)
Dave Parent, service des communications, SEPB-Québec, [email protected], cellulaire : 514 713-2046
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