Négociation dans les CPE - Grève et manifestation à Montréal

MONTRÉAL, le 6 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Les travailleuses de 53 CPE montréalais regroupés, membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), seront en grève aujourd'hui pour protester contre l'intransigeance de la partie patronale en ce qui a trait à la négociation régionale en vue du renouvellement de leurs conventions collectives. Elles manifesteront leur impatience à partir de 10 h au carré Saint-Louis pour terminer leur marche au parc Émilie-Gamelin à 11 h 30 où elles seront appuyées par Véronique De Sève, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN (CCMM-CSN), par Jeff Begley, vice-président de la FSSS-CSN ainsi que par Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Nos demandes régionales sont raisonnables, il n'y a presque plus rien en suspens, explique Arianne Lavoie, vice-présidente par intérim à la négociation pour le Syndicat des travailleuses(eurs) des CPE de Montréal et Laval (STCPEML-CSN). Ce qui est important pour nous, c'est de préserver nos acquis. Après plus de 20 rencontres de négociation, dont 13 en présence d'un conciliateur du ministère du Travail, l'APCPE ne démontre pas la volonté d'en arriver à une entente »

« L'attitude de l'Association patronale des CPE (APCPE) est déplorable, exprime Jean Lacharité. Les travailleuses sont déterminées à obtenir un règlement et tout ce qui manque dans l'équation, c'est une dose de volonté de la part de la partie patronale. »

« Les syndiqué-es des CPE sont en grève aujourd'hui parce que les représentants de l'APCPE refusent de négocier avec sérieux. Par leur manque de rigueur à la table de négociation, ils causent bien des problèmes aux parents de Montréal », dénonce pour sa part Véronique De Sève.

« Les travailleuses des CPE de Montréal et de Laval ont fait montre d'énormément de patience jusqu'à présent, souligne Jeff Begley, vice-président de la FSSS-CSN. Aujourd'hui, elles rappellent aux employeurs leur détermination à en arriver à un règlement satisfaisant rapidement. »

Les syndiquées des CPE du Québec tiendront également une journée de grève nationale le 10 février en lien avec la négociation nationale qui touche majoritairement les questions monétaires.

Rappelons que les travailleuses des CPE membres de la FSSS-CSN attendent depuis maintenant deux ans le renouvellement de leurs conventions collectives et qu'elles ont déposé leurs demandes il y a maintenant plus de 10 mois.

La CSN, fondée en 1921, représente plus de 300 000 membres, dont 8500 œuvrant dans 360 CPE, partout au Québec.

Félix Cauchy-Charest, Service des communications de la CSN
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