Négociation dans les secteurs IC/I de la construction - La place de l'Alliance syndicale est à la table de négociation
MONTRÉAL, le 4 mars 2014 /CNW Telbec/ - L'ACQ s'étonne que 11 jours seulement après le dépôt des demandes patronales, l'Alliance syndicale ait suspendu la négociation sans que des discussions importantes aient eu lieu. « Alors que les syndicats disent vouloir régler rapidement la négociation, il nous apparaît évident que les syndicats ne veulent pas négocier », a indiqué la négociatrice en chef de l'ACQ, Mme Lyne Marcoux.
Les différents obstacles à la productivité de certaines dispositions dans les conventions collectives démontrent clairement la nécessité de l'industrie de la construction d'actualiser les conditions de travail applicables sur les chantiers et de les adapter aux réalités du marché. Par exemple, la nécessité d'avoir deux grutiers pour opérer une grue.
« Dans ses demandes patronales, l'ACQ fait le constat que les conventions collectives comportent encore certaines dispositions qui, à certains égard sont dépassées. Il est nécessaire que l'industrie, plus spécifiquement les secteurs IC/I se prennent en mains et actualisent l'organisation du travail. Des conditions qui datent de 30 ou 40 ans ne sont pas adaptées aux lois actuelles du marché et surtout aux besoins de nos clients », a déclaré la présidente de l'ACQ, Mme Manon Bertrand.
La loi spéciale du 1er juillet 2013, Loi sur la reprise des travaux dans l'industrie de la construction adoptée par l'Assemblée nationale reconfirme le droit des parties de négocier. L'ACQ est donc tout à fait en droit d'avoir des demandes patronales et de les négocier.
« Les représentants de l'Alliance syndicale sont des adeptes du statu quo. Comme si tout allait bien dans notre industrie. Nous avons le devoir de négocier des solutions aux problèmes et aux défis auxquels sont confrontés nos secteurs. Nous avons une responsabilité commune envers les 16 000 entrepreneurs IC/I, les 90 000 travailleurs et tous nos clients. Il n'y a qu'un endroit où cette responsabilité doit s'exprimer : c'est à la table de négociation », a indiqué Manon Bertrand.
Certaines conditions en vigueur actuellement ne permettent pas aux entrepreneurs de présenter une facture justifiée aux clients. Ceux-ci sont confrontés aux conditions des marchés d'aujourd'hui, à la compétition mondiale. L'ACQ a l'appui des entrepreneurs IC/I et celui du monde économique pour actualiser les conditions de travail de ses conventions collectives.
L'ACQ et l'Alliance syndicale n'ont plus le choix. Il faut changer certaines pratiques tout en conservant des conditions de travail intéressantes qui contribuent à la rétention de main-d'œuvre dans notre industrie (tels un taux horaire moyen de 34,57 $, un généreux fonds de pension et des assurances collectives payées entièrement par les employeurs). La vraie place de l'Alliance syndicale est à la table de négociation », a conclu Manon Bertrand.
À propos de l'ACQ
L'Association de la construction du Québec (ACQ) est le plus important regroupement multisectoriel à adhésion volontaire de l'industrie de la construction au Québec. Elle a pour mission de favoriser l'essor des entreprises en construction tout en défendant les intérêts des 16 000 entrepreneurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I). Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs de ces secteurs. Elle est présente dans 15 villes du Québec par l'entremise de 11 associations affiliées. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Elle publie le magazine Construire et le portail ACQconstruire.com
SOURCE : Association de la construction du Québec
Eric Côté
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