Négociation des conventions collectives de travail des salarié(e)s de l'État
- Réaction de la CSD au dépôt des offres gouvernementales
Pour des offres bonifiées et une convention négociée
MONTRÉAL, le 1er déc. /CNW Telbec/ - Les offres pécuniaires déposées par la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay, sont loin de répondre aux attentes des membres des syndicats de la santé et des services sociaux affiliés à la CSD.
Mais comme la ministre ne nous a pas asséné des offres finales comme ça a trop souvent été le cas dans le passé lors des négociations du secteur public, la centrale estime qu'elle ouvre la porte à une véritable négociation en réitérant sa volonté d'être à l'écoute des partenaires syndicaux.
"L'attitude de la ministre à ce jour contribue à créer un climat propice à la négociation, qui risque malgré tout d'être difficile en raison des nombreux enjeux en cause. Mais à la CSD, nous prenons le pari de nous investir dans un véritable processus de négociation, car c'est la seule façon de concilier les intérêts de chaque partie", souligne François Vaudreuil, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
Rappelons que les augmentations de 7 % sur 5 ans proposées par le gouvernement comprennent non seulement les salaires, mais également toutes les clauses à incidence monétaire, notamment le maintien de l'équité salariale, la bonification du régime de retraite et les demandes sectorielles d'ajout de personnel.
En bout de ligne, les augmentations salariales risquent donc d'être plutôt limitées. C'est pourquoi la CSD réclame des augmentations de 11,25 % sur trois ans. Mais force est de constater qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir pour répondre aux demandes des syndiqués du secteur public.
Par contre, la CSD se dit heureuse de l'importance accordée à l'organisation du travail dans le cadre des négociations. Mais il ne faudrait pas que l'approche retenue par Québec soit uniquement comptable, dans le seul but de réaliser des économies sur le dos des travailleuses et des travailleurs.
"Pour la première fois depuis plusieurs décennies, on ne nous a pas resservi le vieil adage qui veut qu'on fasse toujours plus avec moins. Le temps est venu d'organiser le travail plus intelligemment. Pour ce faire, il faut regarder tous les aspects de l'organisation du travail, en portant une attention particulière à la pénibilité du travail et à ses conséquences sur la santé physique et mentale des femmes et des hommes qui, en première ligne, assurent le bon fonctionnement du réseau", poursuit le président de la CSD.
La présidente de la Section Affaires Sociales de la CSD (SAS-CSD),
La CSD souhaite obtenir des conventions collectives de travail négociées avant l'échéance des conventions actuelles le 31 mars 2010. "Le contexte économique n'est pas facile mais le cadre des négociations nous semble néanmoins favorable à la bonification des offres gouvernementales. C'est, nous aussi, dans un esprit d'ouverture et de diligence que nous avons l'intention de négocier le renouvellement des conventions collectives de travail existantes", conclut François Vaudreuil.
Renseignements: Valérie Poiré, Service des communications de la CSD, (514) 899-1070, Cell.: (514) 231-1273, [email protected]; Jacques Désy, Service des communications de la CSD, (514) 899-1070, Cell.: (514) 231-1273, [email protected]
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