Négociation du secteur public - Les ouvriers du MTQ embellissent le bureau du ministre Francois Bonnardel
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec27 mai, 2021, 07:57 ET
GRANBY, QC, le 27 mai 2021 /CNW Telbec/ - Les ouvriers de la fonction publique, membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ont embelli le bureau de circonscription du ministre des Transports, Francois Bonnardel, à Granby. Tôt ce matin, des fleurs et des arbustes ont été plantés afin d'améliorer l'aménagement paysagé qui laissait à désirer. « Monsieur Bonnardel n'avait pas aimé la décoration de son bureau à notre dernier passage. Nous espérons qu'il appréciera cette fois et que cela contribuera à lui rappeler que la négociation du personnel ouvrier de son ministère est en train de prendre racine, tellement rien ne bouge depuis plus d'un an », déplore Christian Daigle, président général du SFPQ.
Ce geste d'éclat se voulait aussi une invitation au ministre à passer de la parole aux actes. Monsieur Bonnardel affirmait dans les derniers mois qu'il manquait près de 1 000 employés au MTQ en raison des conditions de travail qui ne sont pas assez compétitives.
« Nous pourrions lancer des fleurs au ministre Bonnardel et lui dire merci pour cette belle lucidité devant le problème d'attraction et de rétention au MTQ, mais, voilà, il ne fait rien pour améliorer la situation! De notre côté, nous avons déposé des solutions concrètes favorisant le maintien de l'expertise au MTQ dont celle d'étendre à tous les corps d'emploi une prime pour pénurie de main-d'œuvre déjà existante. Malheureusement, l'offre du gouvernement Legault est ferme : 5 % sur trois ans. Une offre déconnectée du marché du travail qui contribuerait à creuser davantage le fossé salarial qui sépare la fonction publique du reste des travailleurs québécois, surtout chez les ouvriers qui accusent un retard de rémunération globale de plus de 30 % », explique Christian Daigle.
Le SFPQ rappelle que l'absence de conditions de travail compétitives au MTQ fait en sorte que le personnel acquiert de l'expérience au ministère et quitte ensuite pour des emplois beaucoup plus payants à la première occasion. Un véritable « club-école » pour les autres employeurs des secteurs public et privé. Cette fuite d'ouvriers vers d'autres employeurs entraîne une perte d'expertise précieuse et les entreprises privées ont alors beau jeu d'exiger des sommes élevées pour exécuter les travaux que le MTQ n'est plus en mesure de réaliser par manque de personnel, d'équipement et de volonté politique, constate le SFPQ.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec, dont quelque 30 000 sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 26 000 employées et employés de bureau, techniciennes et techniciens et environ 4 000 ouvrières et ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 10 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
SOURCE Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
SOURCE : Éric Lévesque, Responsable des relations médias, SFPQ, Cell. : 418 564-4150, [email protected]
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