Négociations avec le secteur public - Le premier ministre refuse de s'engager à mener des négociations adaptées selon les secteurs et les professions
QUÉBEC, le 27 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Alors qu'une première vague de grèves majeures dans le secteur public déferle dans plusieurs régions du Québec, le chef de la Coalition Avenir Québec et député de l'Assomption, François Legault, a questionné le premier ministre quant aux groupes de professionnels qui bénéficieront de négociations adaptées aux besoins du gouvernement et aux réalités de l'offre et de la demande sur le marché du travail.
Pour François Legault, il est évident que la politique du mur-à-mur, que privilégie actuellement le gouvernement de Philippe Couillard dans ses négociations salariales avec les employés de l'État, est complètement dépassée et irréaliste en 2015. Les offres salariales ne devraient pas être les mêmes, peu importe le secteur et la profession, a-t-il indiqué.
« Le manque de vision et de plan économique du gouvernement libéral coûte cher aux Québécois et on voit les conséquences : des coupes dans les services directs à la population et une proposition dogmatique de gel des salaires pour tous les employés de la fonction publique. Le gouvernement doit sortir de la vieille approche de négociation mur-à-mur où on offre la même augmentation salariale à tous les employés, peu importe les réalités du marché du travail. Le premier ministre a reconnu il y a quelques jours qu'il considérait mettre un terme à la négociation mur-à-mur. Il doit donc faire preuve de transparence et dire aux Québécois quels secteurs auront des augmentations salariales supérieures », a affirmé François Legault, lors de la période des questions.
Le chef de la Coalition Avenir Québec a tenté de savoir, en vain, si le premier ministre avait au moins déjà mandaté des négociateurs pour s'entendre avec les différents groupes ciblés. Pour renforcer notre expertise, enrichir notre savoir-faire et faire du Québec un vrai leader dans des domaines clés, il faut nécessairement tenir compte des particularités de nos secteurs et faire preuve de flexibilité, a poursuivi François Legault.
« Le premier ministre se dit ouvert à une négociation différenciée. Il doit alors nous dire quels secteurs il compte cibler. Le premier ministre peut-il au moins nous dire si les négociateurs du gouvernement ont obtenu ce mandat? » a questionné M. Legault.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Guillaume Simard-Leduc, Attaché de presse, Chef de la Coalition Avenir Québec, 581-888-3946, [email protected]
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