Négociations: La présidente du Conseil du trésor souhaite une intensification
des négociations
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CABINET DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL DU TRESOR, MINISTRE RESPONSABLE DE L'ADMINISTRATION GOUVERNEMENTALE, MINISTRE RESPONSABLE DE LA REGION DE L'ESTRIE15 févr, 2010, 15:44 ET
QUÉBEC, le 15 févr. /CNW Telbec/ - La présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale, Mme Monique Gagnon-Tremblay, souhaite une intensification des négociations avec le Front commun syndical en vue d'en arriver à une entente contractuelle d'ici le 31 mars prochain.
"À un mois et demi de l'échéance du 31 mars, les échos qui me parviennent à l'égard de la progression des négociations me laissent songeuse, a commenté la présidente du Conseil du trésor. Je suis consciente qu'il reste beaucoup de travail à faire pour parvenir à une entente négociée et si nous n'intensifions pas les pourparlers dès maintenant, je doute que nous puissions y parvenir. Cependant, je me refuse à envisager un tel scénario."
La présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale a souligné que le gouvernement maintient le cap sur l'échéance du 31 mars qu'avait initialement proposé le Front commun.
"Même s'il s'agit d'un objectif ambitieux, je continue d'y souscrire et je tends la main aux employés de l'État pour qu'ensemble, nous y arrivions", a poursuivi Mme Gagnon-Tremblay.
Le 30 novembre 2009, le gouvernement faisait connaître ses propositions à la partie syndicale. Depuis, tous les dépôts subséquents, que ce soit à la table centrale de même qu'aux tables sectorielles, ont été complétés. Et depuis la mi-janvier, les parties se rencontrent sur une base hebdomadaire.
"Dès le départ, la partie syndicale s'est engagée à réduire le nombre de ses demandes en ciblant celles qui sont prioritaires, et ce, dans le but de faciliter les échanges aux tables de négociation. Or, à titre d'exemple, seulement pour le secteur de la fonction publique, je constate qu'à moins de cinq semaines de l'échéance convenue et après 23 rencontres de travail, le nombre de demandes syndicales n'a pas diminué", a ajouté Mme Gagnon-Tremblay.
L'une des priorités gouvernementales contenues dans l'offre au Front commun vise notamment à corriger des dispositions de conventions collectives trop rigides pour améliorer l'organisation du travail. Les économies ainsi générées seraient réinjectées pour résoudre diverses problématiques sectorielles à convenir entre les parties. "La collaboration de la partie syndicale sur ces questions est primordiale puisque c'est là que réside une bonne partie de la marge de manœuvre du gouvernement pour améliorer les conditions de travail du personnel. Peu de discussions ont cependant porté sur ces sujets jusqu'ici aux diverses tables de négociation", a précisé la ministre.
Mme Gagnon-Tremblay a réitéré sa volonté d'être à l'écoute des partenaires syndicaux mais aussi d'être attentive aux besoins des citoyens. De l'avis de la ministre, " les offres patronales sont réalistes, responsables et elles tiennent compte à la fois de l'importance de préserver les services publics et de la capacité de payer des contribuables dans le contexte budgétaire actuel. Ces offres respectent la volonté du gouvernement de réduire la croissance annuelle des dépenses à 3,2 % pour les années 2010-2011à 2013-2014".
RAPPEL DES OFFRES PATRONALES
- Des conventions collectives d'une durée de cinq ans
Convention collective d'une durée de cinq ans offrant une stabilité sociale et permettant d'envisager des améliorations à l'organisation du travail et de proposer des hausses de salaire raisonnables malgré le contexte budgétaire actuel.
- Une hausse de la rémunération globale de 7 %
Augmentation salariale de 5 % sur cinq ans, à laquelle s'ajoute 2 % pour les autres coûts de main-d'œuvre (régimes de retraite, maintien de l'équité salariale, problématiques sectorielles et autres). Paramètres salariaux au premier avril de chacune des cinq prochaines années : 0,5 % en 2010; 0,75 % en 2011; 1 % en 2012; 1,25 % en 2013 et 1,5 % en 2014.
Bonification additionnelle pouvant atteindre 1,5 % pour les deux dernières années des conventions collectives si la croissance économique est plus élevée que prévu. Cette bonification s'ajouterait au 7 %, pour un total pouvant atteindre 8,5 % d'augmentation globale.
- Des modifications au régime de retraite (RREGOP)
Modifications au régime de retraite visant à augmenter le nombre maximal d'années pouvant être cotisées et utilisées pour le calcul de la rente de retraite de 35 à 38 années. Ajout d'un âge minimal, soit 55 ans, aux critères d'admissibilité à une rente immédiate sans réduction actuarielle pour ceux et celles qui ont cumulé 35 ans de service. Ces propositions visent à encourager les travailleurs expérimentés à demeurer sur le marché du travail plus longtemps tout en bonifiant leur rente de retraite. Elles ont également l'avantage de pallier la pénurie de main-d'œuvre prévisible.
Source : Pour information : Geneviève Villemure-Denis Harold Tremblay Attachée de presse Conseiller en communication Cabinet de la présidente du Direction des communications Conseil du trésor et ministre Secrétariat du Conseil du responsable de l'Administration trésor gouvernementale 418 643-7562 418 643-5926
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Renseignements: Harold Tremblay, Conseiller en communication, Direction des communications, Secrétariat du Conseil du trésor, (418) 643-7562; Source: Geneviève Villemure-Denis, Attachée de presse, Cabinet de la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale, (418) 643-5926
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