Négociations pour le renouvellement des conventions collectives des secteurs public et parapublic - DES AVANCÉES IMPORTANTES POUR L'ÉDUCATION AU QUÉBEC
MONTRÉAL, le 18 févr. 2024 /CNW/ - Le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre responsable de l'administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, et le ministre de l'Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, M. Bernard Drainville, ont fait le point sur les importantes avancées réalisées en éducation dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
« Notre gouvernement a fait le choix d'investir massivement en éducation. Nous pouvons être fiers du résultat de cette négociation. En contexte de pénurie de main-d'œuvre, on devait obtenir de la souplesse dans les conventions collectives pour améliorer concrètement les services aux élèves. Dans les ententes qu'on a négociées, au-delà des hausses salariales historiques, on revoit l'organisation du travail afin de maximiser le potentiel des ressources disponibles dans nos écoles et d'apporter de l'aide aux enseignants. Il s'agissait d'objectifs importants pour nous et nous les avons atteints », a souligné le premier ministre, M. François Legault.
La présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, a tenu pour sa part à souligner la détermination des parties patronale et syndicale à sortir des sentiers battus. « On a travaillé avec un régime de négociation datant de près de 40 ans. Nous sommes allés au-delà de nos habitudes respectives, nous avons abordé des sujets historiquement négociés localement et nous avons changé des façons de faire qui ne répondaient plus aux besoins actuels, comme pour l'affectation des enseignants. On est également parvenu à faire des offres différenciées adaptées aux besoins et aux enjeux des priorités gouvernementales au bénéfice de toutes et de tous », explique-t-elle.
En résumé, les mesures négociées visent trois objectifs :
- Offrir plus d'aide pour les enseignantes et les enseignants ainsi que les élèves, entre autres, par :
- L'ajout de 4 000 aides à la classe dans plus de 14 000 classes.
- L'aide d'enseignantes et d'enseignants retraités pour soutenir et mentorer les jeunes faisant partie du corps professoral.
- La possibilité pour les stagiaires de faire de la suppléance.
- L'ajout de travailleuses et de travailleurs spécialisés à temps plein au secondaire.
- La mise en place d'un nouveau mécanisme en matière de composition de la classe pour mieux soutenir les enseignantes et les enseignants aux prises avec des élèves en difficulté. Dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre où il est difficile d'augmenter le nombre de ressources ou de diminuer les ratios d'élèves dans les classes, cela permettra de déployer, si possible, des ressources supplémentaires selon les besoins.
- Assurer une plus grande stabilité dans les écoles, notamment, en :
- Devançant le processus d'affectation au 8 août. De cette façon, les enseignantes et les enseignants, les élèves et les parents vivront moins d'incertitude puisque les classes seront attribuées dès le début du mois d'août.
- Améliorant considérablement le statut d'emploi de certains membres du personnel enseignant en ajoutant 5 000 postes permanents.
- Accorder davantage d'autonomie aux enseignantes et aux enseignants, par exemple, en :
- Leur permettant d'effectuer leur tâche de nature personnelle (cinq heures par semaine) à leur domicile ou à l'endroit qu'ils préfèrent.
- Leur donnant la possibilité d'effectuer cinq des vingt journées pédagogiques en télétravail.
- Les libérant de la supervision des récréations afin de leur permettre de se consacrer davantage au soutien des élèves.
- Leur octroyant la possibilité de faire des heures supplémentaires (avec incitatif financier) sur une base volontaire pour prêter main-forte et encourager la prise en charge d'un plus grand nombre de groupes.
- Permettant des heures plus flexibles (les soirs et la fin de semaine) pour les cours de formation professionnelle, et ce, sur une base volontaire.
« Il s'agit de grandes avancées pour l'amélioration de l'éducation au Québec et notre gouvernement souhaite poursuivre sur cette lancée. Il était primordial d'assurer une plus grande stabilité dans les équipes-écoles, d'aider le personnel enseignant en lui permettant de se concentrer davantage sur l'enseignement et d'offrir des conditions de travail adaptées aux réalités de 2024. Sans tout régler, ces mesures auront des répercussions positives et concrètes et elles nous permettront de continuer à bâtir un réseau de l'éducation plus fort dans les années à venir », a assuré M. Bernard Drainville, ministre de l'Éducation.
Au terme de la convention collective, un enseignant pourra atteindre un salaire de plus de 109 000 $ annuellement. Le salaire était actuellement de 92 000 $ au maximum de l'échelle.
Les psychologues en milieu scolaire passeront de 98 000 $ à près de 135 000 $. Les techniciens en éducation spécialisée (TES), de 65 000 $ à 77 000 $.
Les éducatrices en service de garde qui deviendront aussi des aides à la classe et qui passeront d'horaires de 20 h à 35 h, doubleront leurs salaires de 27 000 $ à 56 000 $, en plus de réduire leur statut précaire.
Lien connexe : ww.tresor.gouv.qc.ca/negos
SOURCE Cabinet du premier ministre
Source : Ewan Sauves, Attaché de presse, Cabinet du premier ministre, Tél. : 514 585-4451, [email protected] ; Information :|Relations avec les médias, Direction des communications, Ministère du Conseil exécutif et secrétariat du Conseil du trésor, Tél. : 418 781-9520, [email protected]
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