Négociations sur le bois d'œuvre : le CPQ rassuré par les déclarations de la ministre Freeland
MONTRÉAL, le 25 août 2016 /CNW Telbec/ - Dans le cadre des négociations pour une nouvelle entente sur le bois d'œuvre entre le Canada et les États-Unis, dont la date butoir est le 13 octobre 2016, le CPQ (Conseil du patronat du Québec) tient à souligner l'importance que soit négocié un régime de libre-échange pour le Québec. À cet effet, il accueille avec satisfaction l'intention de la ministre du Commerce international, Mme Chrystia Freeland, de faire reconnaître le régime québécois à la table des négociations.
« L'enjeu est de taille pour le Québec, qui a d'ailleurs modifié son régime forestier pour le rendre plus concurrentiel et l'adapter au système américain. Le secteur forestier est le premier secteur manufacturier en importance avec les 60 000 emplois directs qu'il procure et représente 11,7 % des exportations totales de la province. Il est aussi l'un des seuls secteurs économiques présents dans toutes les régions du Québec, où il soutient l'économie d'une municipalité sur cinq », rappelle M. Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
Il faut noter que dans la dernière entente sur le bois d'œuvre, les parts de marché du bois d'œuvre canadien représentaient de 30 à 34 % de la consommation américaine, tandis que le bois d'œuvre québécois représentait 4,86 % de la consommation américaine.
Au mois de juin dernier, dans le cadre d'une sortie conjointe avec le gouvernement du Québec, l'industrie forestière, les représentants municipaux, d'autres associations patronales et des syndicats, le CPQ avait réitéré l'urgence de conclure rapidement une entente qui tienne compte des efforts du Québec et qui puisse contourner les intentions protectionnistes des États-Unis dans ce dossier. « Nous souhaitons que le bois d'œuvre québécois puisse profiter d'un régime de libre-échange ou d'un régime de quotas plus souple avec les États-Unis, dans le cadre d'un nouvel accord mutuellement acceptable. Les propos de Mme Freeland nous donnent donc de l'espoir, car il s'agit d'un enjeu critique pour le Québec et notre industrie forestière », de conclure, M. Dorval.
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
SOURCE Conseil du patronat du Québec
Camilla Sironi, Conseillère principale - Communications et relations avec les médias, [email protected], Bureau : 514-288-5161 poste 243, Cell. : 514-265-5471
Partager cet article