Nomination d'un médiateur pour les négociations entre la STM et le syndicat des employés d'entretien
MONTRÉAL, le 7 sept. 2018 /CNW Telbec/ - Comme elle en avait fait la demande le 4 septembre dernier auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité Sociale, Mme Dominique Vien, la Société de transport de Montréal (STM) se réjouit de la nomination d'un médiateur dans le processus de négociation du renouvellement de la convention collective des employés d'entretien.
En effet, M. Mathieu Lebrun a été nommé par la ministre pour accompagner les parties dans cette nouvelle phase de négociation.
La STM réitère sa volonté d'en venir, dans les meilleurs délais, à une entente avec ce syndicat dans l'objectif premier qu'elle soit bénéfique pour les clients. De ce fait, la STM s'engage à collaborer pleinement aux travaux menés par le médiateur, comme elle l'a fait au cours des 91 rencontres de négociation tenues jusqu'à présent avec les représentants syndicaux.
La période de médiation de 60 jours, prescrit par la Loi, doit s'amorcer au moment où les discussions auront débuté avec le médiateur. À cet effet, la STM a fait savoir que ses représentants seraient pleinement disponibles dès le 12 septembre, tel que demandé.
Bilan des négociations avec le syndicat des employés d'entretien
- Début de la démarche de négociation le 18 avril 2017.
- Du 7 au 12 mai 2018, les employés d'entretien tiennent une grève du temps supplémentaire, ce qui a pour conséquence de priver les clients de plus de 500 heures de service en pointe, en plus de contraindre la STM à garder au garage 57 bus qui auraient dû prendre la route.
- Face à la menace d'une seconde grève du temps supplémentaire du syndicat devant se tenir à compter du 9 juin et à la volonté de la STM d'avoir recours à la médiation, les deux parties conviennent, le 8 juin, d'intensifier le processus de négociation pour lui donner une ultime chance. En contrepartie, le syndicat s'engage à annuler la grève annoncée et la STM s'engage à retirer sa demande de médiation.
- Le 9 juillet, la STM et le syndicat des employés d'entretien mettent en place un comité de négociation restreint pour faciliter et accélérer la négociation.
- Le 8 août, le syndicat dépose un nouvel avis de grève de temps supplémentaire, effective pour un mois, soit du 18 août au 16 septembre.
- Le 15 août, la STM avise le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale qu'elle demandera l'intervention d'un médiateur dès que la Loi lui permet, soit le 4 septembre.
- Le 17 août, le Tribunal administratif du Québec ordonne au syndicat de suspendre ou sursoir à la grève d'un mois des heures supplémentaires du Syndicat des employés d'entretien, devant débuter le 18 août. Les services essentiels prévus par le syndicat sont jugés insuffisants, selon le Tribunal.
- Le 28 août, devant les moyens de pression du syndicat tels que le refus concerté de temps supplémentaire, la STM dépose une demande d'intervention au Tribunal administratif du travail pour grève illégale.
- La STM retire sa demande, le 4 septembre, après que le syndicat ait pris les moyens à sa disposition pour sensibiliser ses membres à cesser cette pratique.
- Le 4 septembre 2018, la STM demande l'intervention immédiate d'un médiateur.
Au cours des mois d'été, les conséquences de la grève de temps supplémentaire de mai combinées entre autres aux moyens de pression effectués dans différents centres de transport, ont amené le nombre de bus manquant à des records historiques pour la STM.
En comparaison aux années précédentes, la STM a dû couper plus de 1 900 heures de service bus, tous motifs confondus, pour les trois premiers jours suivant le congé de la fête du Travail qui correspondent à la rentrée, comparativement à 174 heures en 2017 et à 151 heures en 2016 pour la même période.
SOURCE Société de transport de Montréal
Johanne Dufour, Gestionnaire corporative - Affaires publiques, STM, [email protected]
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