Nominations au Conseil d'administration de la CCQ - Quels critères guident les choix du gouvernement, demande la CSN-Construction
MONTRÉAL, le 3 mai 2012 /CNW Telbec/ - Pour le président de la CSN-Construction, Aldo Miguel Paolinelli, les quatre nominations indépendantes au conseil d'administration de la Commission de la construction du Québec, dévoilées hier, risquent de nuire grandement à l'objectif affiché du gouvernement qui dit souhaiter un changement de culture dans l'industrie.
« Nous ne commenterons pas les nominations sur une base individuelle mais force est de constater que ce sont quatre personne qui proviennent toutes du milieu des affaires. Il y a certainement un risque pour que ces nominations entrainent davantage de confrontation entre patrons et syndicats au conseil de la CCQ alors qu'au contraire, ce dont l'industrie a besoin c'est d'un renouvellement des pratiques, d'une nouvelle vision. Nous croyons que l'arrivée d'acteurs externes à l'industrie peut être positif pour permettre à la CCQ d'élargir son horizon à différents points de vue. Nous nous serions attendus à ce que le gouvernement invite des gens issus des mouvements sociaux, par exemple des groupes de promotion des droits des femmes ou des autochtones afin de relever des défis concrets dans l'industrie ou encore du monde de l'éducation, par exemple. Des gens du milieu des affaires, il y en a déjà pas mal au CA. Là ce que nous avons ce sont des gens qui, idéologiquement, risquent de toujours se placer du côté des patrons et nous en sommes très déçus », a réagi le président de la CSN-Construction qui souhaite tout de même laisser sa chance au coureur.
La CSN-Construction, ce sont 18 000 travailleuses et travailleurs de tous les métiers dans toutes les régions du Québec.
Jean-Pierre Larche, Communciations-CSN (514) 605-0757
Source : CSN-Construction
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