Non à la « Harperisation » des communications du gouvernement du Québec
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Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)19 févr, 2015, 16:03 ET
QUÉBEC, le 19 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) dénonce la « Harperisation » des communications mise en branle par le gouvernement. À l'image de son homologue à Ottawa, le premier ministre, Philippe Couillard, tente de contrôler le message au-delà de l'indépendance des agents de communications du gouvernement.
Le SPGQ croit fermement que la décision de Phillipe Couillard d'empêcher ses ministres de parler librement aux journalistes à la sortie du caucus est une preuve supplémentaire que son gouvernement a abdiqué en matière de transparence.
« Philippe Couillard est arrivé au pouvoir en affirmant que son gouvernement allait être le plus transparent que les Québécois n'aient jamais eu. Clairement, ce gouvernement nous prouve une fois de plus que la partisannerie l'emporte sur une gouvernance de qualité », affirme Richard Perron le président du SPGQ.
Ces mesures ne sont pas sans rappeler celles du premier ministre du Canada, Stephen Harper. Depuis son arrivée au pouvoir, ce dernier n'a cessé de contrôler l'information émanant de son gouvernement, et ce, en limitant l'intervention de ses ministres, en muselant ses scientifiques et en refusant de répondre aux questions des journalistes.
À cela, il faut ajouter la centralisation des directions de communications au sein du ministère du Conseil exécutif (MCE) débuté depuis l'automne dernier. Dès le 1er avril 2015, les employés de l'État dédiés aux communications gouvernementales relèveront tous du MCE, le ministère du premier ministre. Cette décision fait craindre au SPGQ que les employés de l'État ne deviennent que de vulgaires courroies de transmission d'une information choisie et dictée par le gouvernement élu le 7 avril dernier.
« La centralisation des communications gouvernementales risque de transformer les communicateurs en instruments de propagande politique. La ligne du gouvernement pourrait désormais prévaloir sur une information neutre et impartiale. Dans une telle situation, ces employés n'auront d'autre choix que de sacrifier leur indépendance et leur éthique au profit de la "cassette" qui leur est imposée et enfoncée dans la gorge », soutient Richard Perron.
Contrairement à ce que nous avait promis Christian Lessard, secrétaire général associé à la communication gouvernementale au MCE, nos agents de communications sensés être indépendants du pouvoir politique ont reçu, en décembre dernier, des directives claires de rendre plus positif le message d'austérité du gouvernement.
« Devant l'impopularité de ses mesures d'austérités, le gouvernement devrait écouter la population au lieu d'essayer de l'endormir avec de belles paroles », conclut le président du SPGQ.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente près de 25 000 spécialistes, dont environ 17 720 dans la fonction publique, 4 420 à l'Agence du revenu du Québec et 2 850 en santé, en éducation et dans les sociétés d'État.
SOURCE Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
Source: Marc-Antoine Ruest, Conseiller à l'information, Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), 7, rue Vallière, Québec (Québec) G1K 6S9, Tél. 418 780-5107, Sans frais : 1-800-463-5079, Téléc. 418 692-1338, Cell. 581 308-7309, Courriel : [email protected], Sites Web : www.spgq.qc.ca, lecontractuel.spgq.qc.ca; Suivre le SPGQ sur les médias sociaux : facebook.com/lespgq, twitter.com/spgq, youtube.com/user/SPGQinformation
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