MONTRÉAL, le 1er avr. /CNW Telbec/ - Le jour même d'une manifestation contre les tarifications et les privatisations, et aux lendemains d'un budget odieux, voilà que le gouvernement persiste à gaspiller les fonds publics dans un coûteux PPP pour le centre hospitalier McGill.
La Confédération des syndicats nationaux dénonce la construction du CUSM en mode PPP. Le Conseil central du Montréal métropolitain, la FSSS et les 5 000 membres CSN qui travaillent au CUSM partagent les craintes exprimées par la CSN et, aussi, par de nombreuses organisations de la société civile et même par le Vérificateur général du Québec.
Mais, que se passe-t-il avec ce gouvernement ? Est-il sourd et aveugle ? Le mode PPP de financement, de construction, de gestion et de dispensation des services est dépassé et dangereux. Il est peu flexible, surtout pour un joyau de la médecine de pointe. Il entraîne des coûts exorbitants payés par les contribuables, des retards inadmissibles et constitue un nid potentiel au copinage. Il est peu transparent. La diminution draconienne de la qualité des services et des conditions de travail a souvent été le lot des PPP ailleurs dans le monde. Et, surtout, c'est une perte terrible de contrôle public et d'expertise de l'État.
Il n'est jamais trop tard pour réparer une grossière erreur : il faut des hôpitaux universitaires en mode public, et au plus vite !
La Confédération des syndicats nationaux regroupe 300 000 personnes dont les 94 000 membres du Conseil central du Montréal métropolitain. La Fédération de la santé et des services sociaux rassemble 125 000 syndiqué-es dont les 5 000 membres du Syndicat des employé-es du Centre universitaire de santé McGill-CSN qui est le plus important groupe de travailleuses et travailleurs au sein du CUSM.
Renseignements: Sylvie Joly, CSN, (514) 605-0766
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