Non aux trottinettes; oui à BIXI!
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal16 janv, 2020, 14:13 ET
MONTRÉAL, le 16 janv. 2020 /CNW Telbec/ - Après une première expérience pour le moins chaotique à l'été 2019, les élus d'Ensemble Montréal souhaitent que la Ville de Montréal ne renouvelle pas le projet pilote autorisant les trottinettes électriques sur son territoire pour l'année 2020. Ils déposeront une motion en ce sens lors du conseil municipal du 27 janvier prochain.
Selon le chef de l'Opposition officielle, M. Lionel Perez, les multiples problèmes engendrés par la présence de ces « véhicules en libre-service sans ancrage » justifient amplement une telle prise de position.
« Dès l'arrivée des trottinettes et des vélos électriques en libre-service, on a vite noté des comportements délinquants de la part des usagers, qui refusaient de stationner leur véhicule dans les endroits désignés à cette fin et les laissaient plutôt n'importe où sur la voie publique. L'administration a dû rappeler les opérateurs à l'ordre. Mais voyant que cela n'avait aucun effet, elle a décidé de durcir son règlement et d'imposer des amendes directement aux utilisateurs. Bref, le tout a créé beaucoup de confusion, et les problèmes n'étaient toujours pas réglés à la fin de la saison », a expliqué M. Perez.
Selon un bilan obtenu en décembre par le quotidien Le Devoir, la Ville a distribué 104 constats d'infraction pour des trottinettes mal garées sur une période de seulement deux semaines débutant le 21 octobre. Quant aux nombreuses infractions au Code de la sécurité routière (circuler à trottinette sans casque, par exemple), on ne connaît pas encore le nombre de constats distribués par le Service de police de la Ville de Montréal.
Par ailleurs, en autorisant la venue de ces nouveaux véhicules sans ancrage (trottinettes Lime et Bird; vélos électriques Jump), l'administration Plante n'a jamais considéré la concurrence indue qu'elle imposait à BIXI, le réseau montréalais de vélos en libre-service.
« En février 2019, la Ville signait avec BIXI-Montréal une entente de gestion prévoyant un financement de 46 M$ sur 10 ans. Quelques semaines plus tard, l'administration Plante autorisait l'arrivée de concurrents directs à BIXI. Où est la logique dans cette décision? Si l'administration veut accroître les services de mobilité, qu'elle passe par BIXI, dont l'expertise est reconnue depuis des années. Pourquoi faire venir des vélos électriques gérés par une multinationale - en l'occurrence Uber - quand BIXI est parfaitement capable de fournir ce genre de service? », ajoute le maire de l'arrondissement de Saint-Laurent et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de transport, M. Alan DeSousa.
La motion de l'Opposition officielle demande donc que la Ville de Montréal ne donne pas suite au projet pilote de 2019 et qu'elle interdise l'utilisation de véhicules non immatriculés en libre-service sans ancrage. En contrepartie, elle propose que Montréal privilégie BIXI en matière d'offre de service dans le domaine du vélo et qu'elle offre sa pleine collaboration à BIXI pour l'aider à élargir son offre de services avec les vélos électriques.
« Les vélos BIXI sont très appréciés des Montréalais et leur utilisation est en forte croissance. Pourquoi faudrait-il favoriser des services étrangers qui n'apportent aucune valeur ajoutée à l'offre de mobilité, qui constituent des nuisances pour la sécurité publique et qui concurrencent notre propre service 100 % montréalais? Il y a quelques années, la Ville a choisi d'investir dans BIXI et d'en faire un service public. Soyons conséquents avec nos propres décisions et avec l'argent des Montréalais », a conclu M. Perez.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marc-Antoine Audette, Attaché de presse, Cabinet de l'Opposition officielle, (438) 925-0715
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