MONTRÉAL, le 11 janv. 2021 /CNW Telbec/ - Normandin Beaudry dévoile les résultats de son enquête de suivi sur les augmentations salariales. En plus de préciser les intentions des organisations pour 2021, cette édition porte un regard plus approfondi sur le niveau des bonis versés. L'analyse, réalisée en novembre 2020, a étudié les données recueillies auprès de 300 organisations réparties à travers le Canada.
Moins de gels salariaux
Les plus récentes statistiques publiées par les grandes banques canadiennes permettent de constater une reprise de l'activité économique, et ce, malgré l'instabilité de certains secteurs.
D'ailleurs, on constate que seulement 7 % des 300 organisations sondées prévoient effectuer un gel salarial en 2021. Cette prévision est optimiste si on la compare à la donnée rapportée au cours de l'été 2020, avec des gels prévus par plus de 20 % des organisations. C'est en Ontario que l'on retrouve la prévision la plus prudente, avec 10 % des organisations sondées qui prévoient effectuer des gels salariaux.
Malgré cette perspective optimiste à l'échelle canadienne, la patience devra être de mise pour un retour à des niveaux équivalents à ceux de la période prépandémique, soit de l'ordre de 3 %.
Des signes de confiance dans le secteur de la fabrication
À l'été 2020, plus de 10 % des organisations participantes issues du secteur de la fabrication prévoyaient effectuer un gel des salaires en 2021. À peine six mois plus tard, aucune de ces organisations ne prévoit maintenant de gel.
Ce constat semble démontrer le retour à une certaine confiance quant aux perspectives économiques et la volonté des organisations de demeurer compétitives dans leur marché sans perdre de vue la rareté des talents.
La prudence toujours au rendez-vous en 2021
À la lumière de ces nouvelles données, les prévisions d'augmentations salariales pour le Canada s'établissent à 2,6 % (excluant les gels), ce qui est très près du pourcentage prévu l'été dernier (2,7 %). Cette légère diminution s'explique en partie par le fait qu'environ 35 % des organisations participantes prévoient octroyer un budget inférieur à ce qui avait été initialement prévu.
Effets de la COVID-19 sur le chiffre d'affaires des organisations et sur les augmentations salariales
Effets de la COVID-19 sur le chiffre d'affaires des organisations et sur les augmentations salariales |
Budget d'augmentations salariales 2021 |
||
% de gels prévus |
Excluant gels |
Incluant gels |
|
Incidence négative |
12 % |
2,5 % |
2,0 % |
Incidence faible ou neutre |
7 % |
2,6 % |
2,5 % |
Incidence positive |
0,04 % |
2,8 % |
2,7 % |
On constate un écart important entre les augmentations excluant et incluant les gels pour les organisations affectées négativement par la crise. Ceci s'explique par un pourcentage élevé de gels prévus en 2021, soit de 12 %. En contrepartie, moins de 1 % des organisations affectées positivement prévoient un gel pour 2021.
Un contexte plus difficile pour les petites organisations
En quelques mois, le pourcentage de gel salarial pour les organisations de moins de 100 employés a plus que doublé :
- 16 % des organisations de 50 à 100 employés prévoient des gels salariaux, comparativement à 4 % en juillet dernier.
- 30 % des organisations de moins de 50 employés prévoient des gels salariaux, comparativement à 12 % l'été dernier.
En revanche, les petites organisations de 50 à 100 employés qui prévoient octroyer des augmentations salariales ont des budgets prévus arrimés à la moyenne nationale (2,6 %), voire légèrement supérieurs pour les très petites organisations de moins de 50 employés (2,8 %).
Répercussion sur le paiement des bonis
Les programmes de rémunération variable n'ont pas été épargnés par la crise. Plus de 25 % des organisations participantes ont prévu ne verser aucune bonification en 2021, principalement en raison des résultats financiers de 2020 qui ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés.
Pour celles qui prévoient verser des bonis, près de la moitié effectueront des paiements qui seront de moins de 20 % de la cible - d'aussi faibles niveaux ont rarement été constatés pour un aussi grand nombre d'organisations - et 25 %, notamment les plus grandes organisations, verseront des sommes équivalentes à plus de 80 % de la cible prévue.
Cette crise amènera 20 % des organisations participantes à revoir leur programme de rémunération variable actuel. Certaines prévoient une refonte complète alors que d'autres ajusteront seulement certains indicateurs et critères de performance.
À propos de Normandin Beaudry
Fondée en 1992, Normandin Beaudry est un chef de file dans le secteur des services-conseils en actuariat et rémunération globale. Depuis ses bureaux de Montréal, de Toronto et de Québec, près de 300 employés servent une clientèle pancanadienne dans huit champs d'expertise : retraite et épargne, administration des régimes de retraite, gestion d'actifs, assurance collective, rémunération, santé, performance et communication.
À propos de notre expertise en rémunération
Notre équipe de consultants en rémunération est la plus grande au Canada, comptant plus de 30 spécialistes aux profils variés. Notre approche s'appuie sur l'utilisation intelligente et innovante des données et de la technologie à des fins décisionnelles, sur l'originalité et la simplicité des solutions offertes et sur des interventions au cœur de l'action. Pour plus de détails, consultez le https://www.normandin-beaudry.ca/champs-expertises/remuneration/.
SOURCE Normandin Beaudry
Relation avec les médias : Marie Anik Aussant, MBA, Associée, Marketing et Communications corporatives, [email protected], 514 285-1122, 267
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