Northvolt rétablit les faits quant à ses rejets futurs dans l'air et dans l'eau
MONTRÉAL, le 21 août 2024 /CNW/ - Dans un article publié sur le site de Radio-Canada intitulé « Northvolt rejettera du nickel dans l'air et du lithium dans la rivière Richelieu », des informations susceptibles d'affecter la confiance du public sont partagées sans une mise en contexte appropriée. Il est de notre responsabilité de rétablir les faits et d'apporter des précisions.
Rappelons d'abord que le travail de conception des usines de matière active de cathode, de cellules et de recyclage sur le site de Northvolt Six est toujours en cours. Les travaux qui ont lieu sur le site actuellement concernent la préparation du terrain et ont obtenu toutes les autorisations appropriées.
Aucune demande d'autorisation associée aux opérations des usines n'a encore été déposée au ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). C'est dans ces autorisations que se retrouvera toute l'information nécessaire sur les émissions projetées dans l'environnement. Ces informations seront bien entendu partagées avec le public lorsqu'elles seront complètes et consolidées. Plus de détails sur notre processus de conception sont disponibles ici. Nous avons à de nombreuses reprises rappelé notre engagement à partager ces informations en toute transparence avec le public, et nous tenons à le rappeler à nouveau aujourd'hui.
L'article de Radio-Canada réfère à une étude d'impact publiée en Suède, en 2020, dans le cadre du processus d'autorisation de notre usine Northvolt Ett. Northvolt a obtenu ces autorisations environnementales dans une juridiction qui est reconnue pour ses normes environnementales strictes. En revanche, il est scientifiquement inexact d'inférer des données de rejet sur la base d'études réalisées dans une autre juridiction, pour un projet différent assujetti à des méthodologies et des mesures de contrôle différentes. Par ailleurs, dans une industrie aussi concurrentielle que la nôtre, nos procédés évoluent et nos méthodes de fabrication aussi. C'est la raison pour laquelle le travail de conception et d'adaptation aux normes applicables au projet Northvolt Six doit se poursuivre.
Rappelons par ailleurs que la majorité des procédés industriels impliquent des rejets - aussi faibles soient-ils - à l'atmosphère. Les normes de qualité de l'air ambiant pour tous les métaux sont fixées bien en deçà du seuil impliquant un impact sur la santé humaine ou la biodiversité. C'est le cas pour toutes les usines en développement ou en construction au Québec. Cela s'appliquera évidemment à Northvolt, un complexe qui, rappelons-le, sera à la fine pointe de la technologie.
En ce qui concerne le rejet de contaminants dans un cours d'eau, le MELCCFP a conçu une méthode pour déterminer des objectifs environnementaux de rejet (OER) pour chaque source de contaminant. Ces OER ne sont pas génériques. Dans le cadre de notre projet, ils seront basés sur la qualité de la rivière Richelieu à l'état actuel, sur la nature de nos rejets et sur nos procédés. Ils visent, toujours selon le ministère, à « déterminer des concentrations et des charges de contaminants pouvant être rejetés dans un milieu aquatique sans compromettre l'environnement. »
Un passage de l'article concernant l'avis de projet de Revolt, l'usine de recyclage de Northvolt, nous apparaît également incomplet. Il est disponible dans son entièreté depuis le mois d'avril. L'avis de projet identifie en effet des impacts anticipés sur l'environnement qui feront l'objet d'analyses. En revanche, l'avis de projet indique aussi que « l'étude d'impact abordera de manière documentée et détaillée les impacts potentiels des activités de construction et d'exploitation sur les composantes du milieu physique, biologique et humain de manière à les valider et à prévoir le cas échéant les méthodes adaptées de construction et les mesures d'atténuation permettant de réduire ou de minimiser les impacts inévitables sur le milieu. » Cette section de l'avis de projet n'a pas été retenue par Radio-Canada.
Rappelons enfin que les gouvernements n'investissent pas « des milliards dans Northvolt avant même que le projet soit évalué », comme le soutient un intervenant cité dans l'article. Un prêt remboursable de 240 millions $ du gouvernement du Québec a permis l'acquisition du terrain. Il s'agit des seules sommes publiques investies jusqu'à présent. Les autres sommes promises sont conditionnelles à l'atteinte de jalons de développement ou à la livraison des premières cellules. Le projet doit faire l'objet d'au moins douze autorisations environnementales du Québec, en plus des autorisations fédérales applicables et du BAPE sur Revolt.
Les ingénieurs de Northvolt font leur travail avec diligence et professionnalisme et nous sommes engagés dans une démarche de conception et de planification rigoureuse, qui tient compte de la protection de l'environnement. C'est au cœur de la mission de Northvolt de le faire.
Parallèlement au travail de conception, nous consultons notre comité de liaison et des groupes environnementaux spécialisés dans la protection des cours d'eau et des milieux aquatiques. Cette démarche vise à recueillir leurs avis et à les intégrer, lorsque possible, au processus de conception.
Maintenir la confiance du public est une priorité pour nous. Nous accueillons toute préoccupation avec sérieux et y répondons au meilleur des données présentement disponibles, à la suite d'un travail d'analyse rigoureux. Nous avons bien l'intention de continuer à le faire, en toute transparence.
À propos de Northvolt
Northvolt a été fondée en 2016 à Stockholm, en Suède. Pionnière d'un modèle durable pour la fabrication de batteries, l'entreprise développe des capacités de production pour répondre à des commandes de 55 milliards de dollars de la part de clients clés, dont BMW, Fluence, Scania, Volvo Cars et le groupe Volkswagen. Northvolt emploie actuellement près de 5000 personnes, livrant des batteries depuis sa première giga-usine Northvolt Ett, située à Skellefteå, en Suède, et depuis son campus de R&D et d'industrialisation Northvolt Labs, à Västerås, en Suède. L'entreprise a aussi des projets en cours et des coentreprises en Allemagne, en Norvège, en Pologne, au Portugal, aux États-Unis et au Canada.
SOURCE Northvolt
Pour tout renseignement : Laurent Therrien, Directeur, Communications et affaires publiques, Amérique du Nord, Northvolt, [email protected]
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