Nos livres à juste prix - L'industrie du livre félicite le nouveau ministre de la Culture et des Communications et rappelle l'importance pour le nouveau gouvernement de réglementer rapidement le prix des nouveautés
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Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF)20 sept, 2012, 11:37 ET
MONTRÉAL, le 20 sept. 2012 /CNW Telbec/ - L'industrie du livre tient à féliciter monsieur Maka Kotto pour sa nomination à titre de ministre de la Culture et des Communications et réitère l'urgence que le nouveau gouvernement réglemente le prix des nouveautés dans le domaine du livre.
« Il importe que le gouvernement place au cœur de ses priorités l'avènement d'une réglementation afin de ne pas fragiliser cette industrie qui emploie 12 000 personnes », explique Pascal Chamaillard, président de l'Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF).
L'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), quant à elle, tient à rappeler par la voix de son président, Jean-François Bouchard « qu'il importe que soit enfin adoptée chez nous, à l'instar d'une majorité de pays de l'OCDE, une législation qui a fait ses preuves pour la consolidation de la chaîne du livre ».
Forte de l'appui de plusieurs écrivains et personnalités, dont Michel Tremblay, Marie Laberge, Dany Laferrière, Yann Martel, Tristan Demers, Marc Levy, Guy A. Lepage, Denys Arcand, Kim Thuy, Nancy Huston, Jean-Jacques Pelletier et Patrick Senécal, la filière du livre demandait, le 22 août dernier, aux différents partis politiques, dans une lettre d'opinion, de prendre position en faveur d'une telle réglementation et sensibilisait l'électorat à l'importance de cet enjeu pour la culture québécoise. Elle lançait également par la même occasion la plateforme web noslivresajusteprix.com.
Dans la foulée de la campagne électorale provinciale de 2012, le Parti Québécois avait alors affirmé que « […] la mise en place du prix unique du livre est une mesure qui doit être envisagée sérieusement, compte tenu des avantages qu'elle apporte à l'industrie et qui a été éprouvée avec succès dans quelques pays. Dans ce sens, un gouvernement du Parti Québécois accélérera les travaux en vue d'adopter une législation qui irait dans ce sens, en évaluant l'impact économique pour l'industrie et les consommateurs. »
« Nous sommes optimistes que le ministre de la Culture et des Communications veillera à faire adopter une telle réglementation lors de la reprise des travaux parlementaires », estime Hervé Foulon, éditeur et président du Conseil consultatif de la lecture et du livre (CCLL).
L'industrie du livre offre ainsi son entière collaboration au nouveau gouvernement et aux partis de l'opposition dans l'élaboration de ce nouveau cadre réglementaire, qui permettrait de favoriser l'accès de tous les Québécois à une culture riche et variée.
L'industrie du livre au Québec
L'industrie du livre au Québec a bénéficié, au cours des trente dernières années, d'un essor remarquable sous l'impulsion de la Loi 51, promulguée en 1981. Grâce à cette loi, l'industrie emploie aujourd'hui plus de 12 000 personnes et génère un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de près de 800 millions de dollars.
Cette initiative est appuyée par l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), l'Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF), l'Association des libraires du Québec (ALQ), la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire (Coopsco), le Réseau BIBLIO du Québec et les Bibliothèques publiques du Québec (BPQ)
Pour visiter le nouveau site : noslivresajusteprix.com
SOURCE : Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF)
Charles Durivage
Tél. : 514 289-8688, poste 227 // Cell. : 514 894-4186
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