Note économique de l'IEDM sur le Plan de rétablissement du caribou forestier - Une première analyse économique qui contribue à la réflexion
QUÉBEC, le 20 août 2015 /CNW Telbec/ - « S'il y a une chose à retenir de la Note économique publiée ce matin par l'Institut économique de Montréal (IEDM), c'est à quel point les enjeux économiques, sociaux et environnementaux intrinsèques à la notion de développement durable doivent être considérés. Nous devons concilier l'ensemble des enjeux au bénéfice de la protection du caribou forestier et de la préservation des emplois ». C'est ce qu'a déclaré le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay, en réaction à cette analyse de l'IEDM sur le Plan de rétablissement du caribou forestier.
Celle-ci conclut que les restrictions à l'exploitation forestière découlant du nouveau Plan de rétablissement du caribou forestier, dont l'entrée en vigueur est prévue en 2018, pourraient se traduire par la perte de près de 3000 emplois et quelque 367 M$ au chapitre des retombées économiques. Dans la seule région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce sont 2700 emplois et des retombées de l'ordre de 339 M$ qui sont menacés, selon l'IEDM.
« Tout en reconnaissant l'importance de préserver le caribou forestier et en offrant sa collaboration aux initiatives en ce sens, l'industrie forestière a maintes fois réclamé l'adoption d'une approche équilibrée afin de limiter les impacts au chapitre de l'économie et de l'emploi, au premier chef dans les régions forestières. Les estimations rendues publiques par l'IEDM, qui constituent la première analyse chiffrée des coûts du Plan de rétablissement du caribou forestier, démontrent l'ampleur des enjeux auxquels nous sommes confrontés comme société », d'ajouter M. Tremblay.
Pour le CIFQ, il est impératif de disposer de données scientifiques rigoureuses et d'une analyse socio-économique exhaustive des impacts de la mise en œuvre du Plan avant de poser des gestes dont les conséquences pourraient être dramatiques. La volonté annoncée du gouvernement du Québec, dans le cadre de la récente entente avec la nation crie, de travailler avec les parties concernées et les experts sur l'enjeu du caribou forestier a d'ailleurs été accueillie favorablement par le Conseil, qui souhaite vivement être au nombre des parties prenantes conviées à participer à cet exercice.
« Rappelons le rôle du gouvernement fédéral qui intervient aussi par le biais la Stratégie fédérale de rétablissement du caribou forestier, une stratégie qui ne repose pas sur des critères scientifiques viables. Nous souhaitons vivement que les différents partis politiques se positionnent sur cette question dans le cadre de la présente campagne électorale et qu'ils s'engagent à revoir ladite stratégie s'ils sont portés au pouvoir », a conclu André Tremblay.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l'industrie forestière du Québec. Le CIFQ compte plus 160 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 180 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d'affaires de15,9 milliards $ chaque année, soit près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
SOURCE Conseil de l'industrie forestière du Québec
Mario St-Laurent, Directeur des communications, Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), 418 657-7916, poste 402, [email protected]
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