Nous savons innover! - Présentation du CQCM lors de son audition à la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles

LÉVIS, QC, le 19 janv. 2012 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui que le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) a présenté son mémoire intitulé Nous savons innover! aux membres de la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles portant sur le Livre vert pour une politique bioalimentaire : Donner le goût du Québec. Lors de la présentation, la présidente-directrice générale du CQCM, madame Hélène Simard, a alors souligné la contribution des coopératives au développement de l'agriculture québécoise et l'importance du mouvement coopératif dans l'avenir du bioalimentaire.

Considérant le fort courant d'innovations actuellement porté par les coopératives, madame Simard a illustré la fécondité des potentiels du modèle coopératif d'abord par le biais d'une avenue exploratoire favorisant l'établissement d'une relève agricole « en dehors des cadres intergénérationnels » : une fiducie foncière qui pourrait être mise à la disposition des coopératives et ensuite par le biais de modèles de coopératives favorisant la création de passerelles entre les consommateurs et les producteurs agricoles.  « Pour le mouvement coopératif, il est primordial de soutenir la relève qui expérimente des modèles alternatifs d'accès aux terres agricoles. Et ces illustrations représentent des avenues à considérer lors de l'élaboration de la politique bioalimentaire du Québec »,  soutient Hélène Simard.

Par sa contribution aux travaux de la Commission portant sur le Livre vert pour une politique bioalimentaire québécoise, le CQCM souhaite également élargir la vision de la Commission quant au segment du marché qui est ciblé dans le document de consultation. Dans une perspective constructive, le CQCM a ainsi suggéré la création d'une filière de solidarité COOP qui permettrait aux coopératives de sortir de l'impasse dans laquelle elles se trouvent en matière, notamment, d'approvisionnement. « Cette piste s'inscrit d'ailleurs en droite ligne avec les énoncés de politique gouvernementale qui préconise l'établissement de filières intégrées à valeur ajoutée. Une filière certifiée COOP comporterait plusieurs avantages économiques : intégration verticale de la production, baisse des coûts de transformation, incitatif pour accroître la qualité des produits transformés, hausse des emplois agricoles », souligne la présidente-directrice générale du CQCM.

En présentant différentes pistes d'innovations coopératives telles une fiducie foncière à la disposition des coopératives, d'une filière de solidarité certifiée COOP et des passerelles entre les citoyens consommateurs et les producteurs agricoles, le CQCM souhaite démontrer qu'il est possible de voir au maintien de l'offre bioalimentaire tout en ayant la possibilité de la gérer de manière à répondre tant aux besoins des producteurs agricoles qu'à ceux des consommateurs.

À propos du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité représente l'ensemble des organisations coopératives sectorielles et régionales du Québec. Il compte parmi ses membres plus de 3 300 coopératives et mutuelles lesquelles génèrent plus de 92 000 emplois. Avec plus de 173 milliards de dollars d'actifs, ces entreprises participent de façon positive au développement économique et social du Québec, notamment parce qu'elles affichent un taux de survie doublement supérieur aux autres formes d'entreprises créées.

Source : Conseil québécois de la coopération et de la mutualité

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Hélène Dumais Conseillère en communication [phone], poste 35