OTTAWA
, le 21 sept. /CNW Telbec/ - Les profits des banques sont à nouveau en forte hausse, les primes aux dirigeants ont recommencé à grimper en flèche, mais tout ce que le gouvernement de
Stephen Harper
a à offrir aux travailleuses et travailleurs qui s'agrippent du mieux qu'ils peuvent est une poignée de dollars du fonds d'assurance-emploi, présentement excédentaire.
Le président du SCEP,
Dave Coles
, déclare : "Nous sommes reconnaissants envers le NPD d'avoir réussi à soutirer quelques dollars du gouvernement de
Stephen Harper
. Devant toutes les faillites et fermetures d'usines de pâtes et papiers, des milliers de nos membres qui ont perdu leur emploi doivent composer avec la perte de leurs indemnités de départ et de leur régime de retraite.
Jack Layton
n'a pas le choix de soutenir ces mesures. Il est le seul à prendre à cœur la détresse des Canadiens et Canadiennes au chômage."
Les conservateurs suivent la voie impitoyable tracée par les libéraux et qui a réduit de façon dramatique l'accès à l'assurance-emploi. Michael Ignatieff n'a pas été en capable d'obtenir aucune mesure concrète en retour de son appui aux tactiques typiques au Parti réformiste de
Stephen Harper
. Au moins,
Jack Layton
a été capable d'arracher quelques prestations pour les Canadiens et leur famille en ces temps de désespoir.
Le projet de loi C-50 signifie que jusqu'à 190 000 personnes de plus seront admissibles à l'assurance-emploi, jusqu'à concurrence de 20 semaines supplémentaires de prestations. Certaines de ces personnes font partie de nos membres qui ont cotisé à l'assurance-emploi de bonne foi pendant de nombreuses années, voire des décennies.
"L'assurance-emploi n'est pas de la charité. Ce n'est pas un 'gros chèque en blanc'. L'assurance-emploi est supposée agir comme moyen de stabiliser l'économie et permettre les dépenses des consommateurs tout en offrant un coussin aux personnes en chômage afin de les empêcher de sombrer dans la pauvreté. C'est un programme auquel les Canadiens et Canadiennes ont contribué et qui devrait leur être accessible pour faire face à la crise actuelle prétendument terminée selon ce que ne cessent de répéter
Stephen Harper
et ses ministres. Demandez aux travailleurs forestiers en chômage si la crise est vraiment terminée", a lancé
Dave Coles
.
Stephen Harper
semble ne pas comprendre à quel point la plupart des Canadiens et Canadiennes sont à deux doigts de connaître de graves difficultés financières. Aujourd'hui, 400 000 personnes n'ont pas accès aux prestations d'assurance-emploi. Les personnes qui sont admissibles attendent des mois avant de recevoir leur première prestation, le maximum étant un maigre
400 dollars
par semaine.
Le refus obtus de
Stephen Harper
d'intervenir devant le fouillis qui prévaut dans le secteur forestier a fait en sorte que parmi les 300 communautés forestières du
Canada
, certaines sont devenues de véritables villes fantômes.
Renseignements: Dave Coles, (613) 299-5628 (cellulaire)
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