Nouveau lock-out à la CCQ malgré l'entente de principe - Le syndicat dénonce le coup de force de Diane Lemieux
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SYNDICAT DES EMPLOYEES ET EMPLOYES PROFESSIONNELS-LES ET DE BUREAU (SEPB)08 août, 2012, 11:18 ET
MONTRÉAL, le 8 août 2012 /CNW Telbec/ - Le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec), section locale 573 dénonce le lock-out décrété hier soir par la CCQ à la veille du retour au travail prévu aujourd'hui.
« 13 jours après avoir reçu les textes de la convention collective, et alors que les syndiqués ont voté à 98% en faveur de l'entente de principe intervenue en présence du médiateur spécial, la CCQ invoque aujourd'hui un désaccord à propos de l'interprétation de certains éléments et décrète un lock-out. Cette manœuvre est déloyale et prouve une fois de plus que la Pdg Diane Lemieux n'a jamais été de bonne foi pendant les négociations et la médiation spéciale », a indiqué Serge Cadieux, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Le fil des événements
Le 25 juillet, au lendemain de l'entente de principe, le syndicat transmettait à la CCQ les textes de la convention collective. Il était prévu que si l'employeur était en désaccord avec certains éléments des textes finaux, il devait en aviser le syndicat avant la tenue du vote en assemblée générale. Le 30 juillet, les grévistes entérinaient dans une proportion de 98% les textes qui avaient été présentés à l'employeur 5 jours plus tôt. À aucun moment pendant ces 5 jours, la CCQ n'a manifesté quelque désaccord que ce soit.
Le 6 août, à 00h, la grève a donc pris fin, et les grévistes se préparaient à reprendre leurs activités aujourd'hui conformément au protocole de retour au travail.
Le 6 août en fin d'après-midi, le syndicat a reçu une lettre de la CCQ l'avisant qu'il y avait problème à propos d'une vingtaine d'éléments du renouvellement de la convention collective. Le syndicat a alors proposé à la CCQ de respecter le protocole de retour au travail et de revenir devant le médiateur spécial afin de s'assurer que les textes de la convention collective représentent intégralement l'entente intervenue en sa présence.
D'ailleurs, dans la grande majorité des cas, lors d'une entente de principe, le retour au travail s'effectue et la convention collective est signée plus tard.
Hier, nouvelle missive de la CCQ indiquant que si la convention collective n'était pas signée, l'employeur refuserait l'entrée des travailleurs. Finalement, en fin de soirée hier, la CCQ faisait parvenir une lettre à la ministre du travail confirmant un lock-out.
Mauvaise foi
« La CCQ a même le culot de rajouter des clauses qui n'ont jamais été discutés en présence du médiateur spécial. La stratégie de la CCQ est claire : nos membres ayant accepté l'entente de principe à 98%, l'employeur veut profiter de la situation pour forcer l'adoption de nouveaux éléments ». C'est de la mauvaise foi et c'est tout à fait inacceptable », a déclaré Serge Cadieux.
SOURCE : SYNDICAT DES EMPLOYEES ET EMPLOYES PROFESSIONNELS-LES ET DE BUREAU (SEPB)
Source : SEPB-Québec
Renseignements : Marie-José Bégin (514) 994-0802
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