Nouveau pacte fiscal avec les municipalités : plus de pouvoirs dans moins de mains
QUÉBEC, le 5 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le nouveau pacte fiscal n'est rien de moins qu'une gifle aux milliers de Québécoises et Québécois qui œuvrent sur le terrain au développement économique des communautés, estiment les député.es de Québec solidaire qui voteront en faveur de la motion du Parti québécois pour reconnaître le rôle essentiel des Centres locaux de développement (CLD).
« Le gouvernement, les fédérations des municipalités et les deux plus grandes villes du Québec, viennent de signer l'arrêt de mort des organismes de développement local, comme les CRÉ et les CLD! Ces derniers sont pourtant des outils indispensables à la croissance des régions et impliquent une diversité d'acteurs qui sont autant de remparts contre la collusion et la corruption. Est-ce que nous avons déjà oublié que la concentration des pouvoirs entre moins de mains représente un risque comme nous l'a révélé la commission Charbonneau? », demande la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et porte-parole en matière de développement économique de Québec solidaire, Manon Massé.
« Le Pacte du gouvernement prive les municipalités de plus de 300 millions $. Ce n'est rien de moins qu'un « pacte de famine »! Les municipalités seront contraintes de choisir entre imposer plus de taxes ou couper les services aux citoyens », indique Mme Massé.
« Les maires de Trois-Rivières, Laval, Gatineau, Saguenay et Longueuil, qui regroupent 1,5 million d'habitants, s'opposent au pacte fiscal. Ville-Marie menace même de quitter l'UMQ en raison de son appui au pacte. Le Préfet de la MRC des Basques estime que le manque à gagner de sa MRC à la suite du nouveau pacte fiscal s'élève à 750 000 $. On peut se demander à qui profite cette entente? », conclut la solidaire.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont
Attachée de presse | Aile parlementaire de Québec solidaire
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