Nouveau rôle d'évaluation: Les jeunes familles n'auront plus les moyens
d'être propriétaires à Montréal
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle15 sept, 2010, 14:45 ET
MONTRÉAL, le 15 sept. /CNW Telbec/ - "La révision du rôle d'évaluation rendue publique aujourd'hui nous pousse à faire le constat que les jeunes familles n'auront plus les moyens d'être propriétaires à Montréal. La réalité est qu'en moyenne 10 000 familles quittent chaque année Montréal pour s'installer en banlieue et la hausse du nouveau rôle d'évaluation est un fardeau de plus", a déclaré le porte-parole de l'Opposition officielle en matière de finances et conseiller de ville du district du Vieux-Rosemont, Pierre Lampron. "Il est urgent de renverser cette tendance en offrant de nouveaux avantages compétitifs et attrayants pour les familles en matière d'accession à la propriété", a-t-il poursuivi.
Compte tenu de cette hausse moyenne de 23,5 %, le maire de Montréal doit dès maintenant donner toutes les assurances d'un étalement sur trois ans et d'un réexamen du taux de taxe.
Repenser le programme d'accession à la propriété
Le prix d'achat maximum (taxes et options incluses), qui constitue une condition pour pouvoir profiter des avantages du programme d'accession à la propriété, ne correspond pas à la réalité du marché de l'immobilier à Montréal. Fixé à 265 000 $ pour l'ensemble des propriétés neuves et à 295 000 $ pour les propriétés neuves de 3 chambres et plus, pour les ménages avec enfants, ce prix d'achat maximum restreint beaucoup la capacité des familles à trouver une propriété pouvant faire partie du programme. En effet, d'après les données de la Société canadienne d'hypothèque et logement pour la Ville de Montréal, on prévoyait que le prix moyen, avant taxes, des maisons individuelles neuves en 2009 s'élèverait à 351 684 $, et à 265 287 $ pour les maisons jumelées neuves.
"Il faut corriger rapidement cette incongruité pour éviter que ne se poursuive l'exode des familles vers les banlieues. Dorénavant, pour que la propriété soit véritablement accessible, le prix d'achat maximum du programme d'accession à la propriété doit être fixé en fonction du prix moyen, afin d'encourager les familles à s'y installer", a indiqué Pierre Lampron.
"L'administration Tremblay doit également proposer des mesures plus incitatives qui tiennent compte de la capacité de payer des familles montréalaises, en limitant par exemple leur fardeau fiscal pour les premières années suivant l'achat d'une première propriété", a conclu monsieur Lampron.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, Bureau: 514-872-2934, Cell.: 514-247-0446
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