Nouveau scandale de manipulation des données linguistiques par le gouvernement libéral - « La ministre Saint-Pierre doit démissionner » - Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français
QUÉBEC, le 5 juill. 2012 /CNW Telbec/ - L'Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) nous apprennent que le gouvernement a utilisé des données linguistiques partielles et trompeuses pour ensuite retarder la diffusion des données validées, malgré des demandes répétées d'accès à l'information des deux organismes et ce, dans le but manifeste d'influencer l'opinion publique et les orientations d'organisations politiques et syndicales. « Les témoignages de l'IRFA et de la CSQ sont proprement révoltants. Ces exemples de censure et de manipulations éhontées de données importantes en matière linguistique se sont multipliés ces dernières années et sont indignes de notre démocratie. Christine Saint-Pierre a suffisamment trompé la population. La population ne peut plus lui faire confiance. Cette ministre doit démissionner », déclare Mario Beaulieu.
Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF), dont fait partie la directrice du Quebec Community Groups Network (QCGN, un organisme voué à la promotion de l'anglais au Québec), doit annoncer dès maintenant qu'il va réviser son Avis, pour éviter de se discréditer aux yeux des participants au Forum mondial de la langue française.
Rappelons que le CSLF annonçait en mars 2011 que la fréquentation du cégep français par les allophones avait augmenté d'environ 13 points entre 2007 et 2009; ce qui avait énormément étonné. Alors que le vrai chiffre, publié le 27 juin dernier, est de trois points. Entre le moment du dévoilement des données erronées par le CSLF et la publication des données validées le 27 juin dernier, le Parti Québécois, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ainsi que la CSQ s'étaient penchés sur la question de l'application de la loi 101 au niveau collégial dans leurs congrès respectifs. Ils ont donc été privés de données importantes pour prendre des décisions éclairées. Au contraire, ils ont été induits en erreur, de même que plusieurs commentateurs des médias.
« La ministre n'a cessé d'invoquer des chiffres trompeurs à l'Assemblée nationale et dans ses multiples autres interventions publiques sur la question. Cela illustre l'habituel manque de transparence du gouvernement qui semble prêt à tout afin d'éviter que la société civile ne constate la nécessité d'un renforcement de la législation linguistique », affirme Mario Beaulieu.
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