Nouveau traitement de première intention maintenant offert pour combattre le
cancer du sein avancé HER2+ avec récepteurs hormonaux positifs
TYKERBMC est maintenant indiqué en association avec le létrozole, offrant ainsi la première option thérapeutique approuvée par Santé Canada pour combattre le cancer du sein métastatique HER2+ avec récepteurs hormonaux positifs chez les femmes ménopausées.
MISSISSAUGA, ON, le 18 oct. /CNW/ - Santé Canada a approuvé l'utilisation de TykerbMC (ditosylate de lapatinib) en association avec le létrozole (un inhibiteur de l'aromatase) pour le traitement du cancer du sein métastatique chez les femmes ménopausées qui présentent des récepteurs hormonaux positifs (RH+) ainsi qu'une surexpression tumorale des récepteurs HER2 (ErbB2), et qui peuvent recevoir une endocrinothérapie.
L'approbation a été accordée d'après les données relatives à la survie sans progression de la maladie issues d'une étude à double insu contrôlée par placebo (EGF30008) dans le cadre de laquelle 1 286 femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique RH+ ont été réparties au hasard afin de recevoir l'association lapatinib-létrozole ou le létrozole seul. La survie sans progression de la maladie chez les femmes présentant des tumeurs RH+ et HER2+ qui avaient été traitées par TykerbMC en association avec le létrozole était de 35,4 semaines (IC à 95 % : 24,1 à 39,4) comparativement à 13,0 semaines (IC à 95 % : 12,0 à 23,7) chez les femmes traitées par le létrozole seul. Aucun avantage sur la survie globale ou sur la qualité de vie n'a toutefois été démontré. L'association TykerbMC-létrozole est la première option thérapeutique approuvée par Santé Canada qui est offerte aux femmes ménopausées atteintes de cette forme agressive de cancer du sein.
TykerbMC est également indiqué en association avec un agent chimiothérapeutique oral, la capécitabine, pour le traitement du cancer du sein avancé ou métastatique avec surexpression tumorale des récepteurs HER2 (ErbB2) ayant progressé après un traitement par des taxanes, des anthracyclines et le trastuzumab (Herceptin®).
Le létrozole, un inhibiteur de l'aromatase (IA), est un médicament reconnu pour le traitement du cancer du sein avec récepteurs hormonaux positifs. Environ 70 pour cent de tous les cancers du sein présentent des récepteurs hormonaux positifs1 et seulement le tiers de toutes les tumeurs RH+ répondent favorablement au traitement de première intention par un IA administré en monothérapie. En outre, une résistance peut apparaître chez les femmes qui répondent initialement au traitement par un IA, entraînant ainsi une progression de la maladie et, en définitive, le décès de la patiente2.
« Nous sommes très heureux que TykerbMC soit offert en association avec le létrozole comme traitement de première intention par voie orale aux femmes atteintes d'un cancer du sein RH+ et ErbB2+ », a déclaré la Dre Kathleen Pritchard, scientifique principale au Sunnybrook Odette Cancer Centre et professeure de médecine à l'université de Toronto. « La nouvelle indication de TykerbMC permet maintenant aux médecins et aux cliniciens d'offrir une option à leurs patientes pour combattre leur maladie, alors qu'elles n'en avaient aucune autre auparavant - c'est un pas dans la bonne direction. »
À propos du cancer du sein au Canada
- Environ 23 200 femmes canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein en 20103.
- Le cancer du sein est la deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes canadiennes4.
- Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquente et la première cause de mortalité par cancer parmi les femmes de 20 à 59 ans, représentant 37 % des nouveaux cas et 22 % des décès5.
- Une femme sur neuf risque d'avoir un cancer du sein au cours de sa vie. Une sur 28 en mourra6.
À propos du cancer du sein HER2-positif
Le cancer du sein HER2-positif (aussi appelé ErbB2-positif) est une forme agressive de cancer qui frappe les femmes dans la fleur de l'âge. Environ 20 % des cancers du sein surexpriment la protéine HER2 (ErbB2)7. Comme il s'agit d'un cancer particulièrement invasif, le risque de progression et de mortalité est plus élevé qu'en l'absence d'une surexpression du récepteur HER2 (ErbB2)8. Le taux relatif de survie à 5 ans est significativement plus faible lorsque le cancer est diagnostiqué à un stade plus avancé, soit 59 % au stade III et 26 % au stade IV9.
À propos de GlaxoSmithKline Inc.
GlaxoSmithKline (GSK) est un géant pharmaceutique voué à la recherche dont la mission ambitieuse et édifiante est d'améliorer la qualité de vie en aidant les gens à être plus actifs, à se sentir mieux et à vivre plus longtemps. De cette mission découle l'objectif de GSK qui est de concevoir des médicaments, des vaccins et des solutions de soins de santé novateurs qui aident des millions de personnes. GSK est constamment reconnue comme l'un des 50 employeurs de choix au Canada et figure parmi les 15 entreprises qui investissent le plus en recherche et développement au Canada, ayant consacré plus de 144 millions de dollars à ce secteur en 2009 seulement. De plus, grâce à sa fière tradition de philanthropie et de soutien communautaire, GSK a été désignée Société généreuse par le programme Imagine Canada. Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site GSK.ca.
Références
____________________________________
1 Bedard PE, Freedman OC, Howell A, et al. Overcoming endocrine resistance in breast cancer - are signal transduction inhibitors the answer. Breast Cancer Res Treat 2008;112:533-534.
2 Prat A et Baselga J. The role of hormonal therapy in the management of hormonal-receptor-positive breast cancer with co-expression of HER2. Nature Clinical Practice Oncology. 2008;5:531-542.
3 Comité directeur de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2010. Toronto : Société canadienne du cancer, 2010.
4 Ibid.
5 Ibid.
6 Ibid.
7 Ross JS, Slodkowska EA, Symmans WF et al. The HER-2 receptor and breast cancer: ten years of targeted anti-HER-2 therapy and personalized medicine. The Oncologist 2009;14:320-68.
8 Slamon DJ, Clark GM, Wong SG, Levin WJ, Ullrich A, McGuire WL. Human breast cancer: correlation of relapse and survival with amplification of the HER-2/neu oncogene. Science 1987:235:177-87.
9 Statistiques canadiennes sur le cancer 2007. Société canadienne du cancer. Page 84.
Renseignements:
Laurence Cardin/Natacha Gouveia
Capital-Image
514 739-1188, postes 232 / 224
[email protected] / [email protected]
Partager cet article