Le projet contribuera à améliorer les services et les programmes pour les femmes entrepreneures à temps partiel
SHAWINIGAN, QC, le 9 oct. 2018 /CNW/ - Le gouvernement du Canada s'est engagé à promouvoir l'égalité entre les sexes et comprend l'importance d'offrir plus de possibilités aux femmes dans toutes les sphères de la vie au Canada pour renforcer leur autonomie. Par nos investissements dans des projets qui améliorent la sécurité économique des femmes, nous contribuons à créer des conditions propices à leur réussite, de même qu'à celle de leur famille et de leur collectivité.
L'honorable François-Philippe Champagne, député de Saint-Maurice--Champlain et ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, a aujourd'hui annoncé, au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, que le gouvernement fédéral financera un projet visant à améliorer les services d'aide aux entrepreneures à temps partiel du Québec.
La Société d'aide au développement des collectivités (SADC) Centre-de-la-Mauricie recevra 306 947 $ pour réaliser son projet, intitulé « Entreprendre au féminin autrement. »
Ce projet vise à évaluer la situation des femmes dirigeant une entreprise à temps partiel à Shawinigan, Thetford Mines et Montréal, permettant de comparer la nature des défis qui se posent en région semi-rurale, rurale et urbaine. En vertu de ce projet, les gouvernements municipaux, provincial et fédéral uniront leurs efforts pour adapter leurs ressources et leurs programmes aux besoins de ces femmes, afin d'y répondre plus efficacement. Une initiative pilote sera réalisée à Shawinigan, afin de mettre à l'essai une vaste gamme de services destinés aux entrepreneures à temps partiel. Les leçons tirées de cet exercice permettront ensuite d'améliorer et de mettre à niveau les programmes et les services des différents partenaires.
L'insécurité économique continue de toucher un nombre disproportionné de femmes. En 2015, au Canada, les Canadiennes ont gagné seulement 87 cents pour chaque dollar gagné par les Canadiens. Elles étaient en outre beaucoup plus susceptibles d'occuper un emploi à temps partiel :les femmes représentent 76 % de la main-d'œuvre à temps partiel. De plus, 25 % des femmes déclarent travailler à temps partiel en raison de leurs responsabilités parentales.
Citations
« Notre gouvernement sait que nos investissements dans les femmes profitent à toute la population puisqu'ils renforcent l'ensemble de l'économie. D'où l'importance de ces projets, qui créeront des conditions propices à l'épanouissement professionnel et personnel des femmes. En finançant des organismes comme la SADC Centre-de-la-Mauricie, qui s'emploieront à éliminer des obstacles limitant le pouvoir d'action des femmes, nous faisons en sorte que l'ensemble des Canadiennes et Canadiens aient une chance réelle et équitable de réussir, indépendamment de leur sexe et de leur identité de genre. »
L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre de la Condition féminine
« La société évolue. Les besoins aussi. Et nous devons être au fait de la réalité et des défis auxquels font face les entrepreneures et entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis très fier de l'initiative portée par la SADC Centre-de-la-Mauricie. Entreprendre au féminin autrement permettra à tous les acteurs socio-économiques de prendre conscience du phénomène de l'entrepreneuriat à temps partiel, qui semble toucher davantage les femmes, et de penser autrement les politiques, les mesures et les programmes afin que ceux-ci soient adaptés à cette nouvelle réalité. Notre gouvernement est déterminé à faire en sorte que les femmes aient accès à toutes les opportunités pour réussir et aussi, pour faire progresser notre pays. »
L'honorable François-Philippe Champagne, C.P., député
Député de Saint-Maurice--Champlain
Ministre de l'Infrastructure et des Collectivités
« Nous nous félicitons que le gouvernement du Canada appuie ce projet. De nombreux obstacles se dressent devant les entrepreneures à temps partiel du Québec et les empêchent de réussir. Ces femmes trouveront plus facilement de l'aide si l'on se penche sur ces obstacles et que l'on adapte notre soutien à leurs besoins particuliers. Elles auront alors les moyens de s'assurer une sécurité financière et de contribuer à la croissance de l'économie canadienne. »
Sylvie Lavergne
Directrice du développement et des communications
Société d'aide au développement des collectivités Centre-de-la-Mauricie
Les faits en bref
- Recherche économique RBC estime que la participation d'un plus grand nombre de femmes au marché du travail se traduirait par une hausse du PIB qui pourrait atteindre 4 % au Canada.
- Le McKinsey Global Institute estime que l'adoption de mesures pour faire progresser l'égalité des sexes, notamment pour augmenter la participation des femmes au marché du travail et leur assurer une meilleure représentation dans le secteur des technologies, renforcerait l'économie du Canada, qui pourrait y gagner 150 milliards de dollars d'ici 2026.
- Les projets sont financés dans le cadre de l'appel de propositions intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, qui a été annoncé en octobre 2017.
- La sécurité économique comprend la sécurité sociale de base, c'est-à-dire la satisfaction des besoins de base comme la santé, l'éducation et le logement.
- Plus de 30 projets recevront un financement totalisant près de 10 millions de dollars dans le cadre de cet appel de propositions.
- Les projets financés visent à éliminer les obstacles institutionnels à la sécurité économique des femmes, y compris l'accès aux services de garde, les iniquités salariales et l'écart salarial entre les femmes et les hommes.
- Le Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada verse du financement à des organismes admissibles pour leur permettre de réaliser des projets cherchant à aplanir des obstacles systémiques à l'égalité au Canada.
Produit associé
- Document d'information
Liens connexes
- SADC Centre-de-la-Mauricie
- Promouvoir la sécurité économique des femmes
- Guide de demande de l'appel de propositions
- Critères généraux d'admissibilité du Programme de promotion de la femme
- Lignes directrices sur les dépenses admissibles
- Condition féminine Canada, Programme de promotion de la femme
Document d'information
Condition féminine Canada - Programme de promotion de la femme
Condition féminine Canada fait progresser l'égalité entre les sexes au Canada de plusieurs façons, notamment par le financement d'organismes admissibles à son Programme de promotion de la femme. Les projets sont sélectionnés au moyen d'appels de propositions portant sur des thèmes précis ou parmi l'arrivage continu de propositions permettant au Programme d'accepter des demandes de financement en tout temps.
Le Programme de promotion de la femme finance des projets d'une durée maximale de trois ans qui ciblent les obstacles systémiques à l'égalité des sexes dans trois domaines prioritaires, à savoir : l'élimination de la violence faite aux femmes et aux filles, l'amélioration de la sécurité économique des femmes et des filles, et l'accès des femmes et des filles aux postes de responsabilité et de décision.
Appels de propositions - Promouvoir la sécurité économique des femmes et améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones
Le 2 octobre 2017, l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a lancé deux appels de propositions. Le premier appel, intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, invitait les organismes à présenter une demande de financement pour des projets favorisant la sécurité économique des femmes tout en contribuant à l'avancement de l'égalité entre les sexes au Canada. À l'issue de cet appel de propositions, plus de 30 projets recevront la somme totale de 10 millions de dollars.
Cet appel de proposition comprenait deux thèmes. Le premier, Aplanir les obstacles systémiques grâce au partenariat, finance des projets visant à éliminer les obstacles majeurs à la sécurité économique des femmes, entre autres, l'accès aux services de garde, l'écart salarial entre les femmes et les hommes et les iniquités salariales.
Le second thème, Mobiliser le secteur privé et augmenter ses investissements dans la cause des femmes, invite les organismes à établir des partenariats avec le secteur privé pour trouver des solutions novatrices qui aideront à promouvoir la sécurité économique des femmes.
Le second appel de propositions, Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones, invitait les organismes à encourager la collaboration entre les parties prenantes - femmes, organismes et communautés autochtones et le secteur privé - pour favoriser la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones au Canada. En vertu de cet appel de propositions, 15 projets répartis un peu partout au pays se partageront presque 5 millions de dollars.
Projets financés
La Société d'aide au développement des collectivités (SADC) Centre-de-la-Mauricie est un organisme sans but lucratif qui travaille depuis 25 ans avec le gouvernement fédéral, en vertu du Programme de développement des collectivités.
La SADC Centre-de-la-Mauricie met l'accent sur quatre enjeux prioritaires : l'entrepreneuriat, la main-d'œuvre et les facteurs démographiques, l'innovation par les petites et moyennes entreprises, ainsi que la mobilisation et le sentiment d'appartenance.
Description du projet
La SADC Centre-de-la-Mauricie recevra 306 947 $ pour réaliser son projet, « Entreprendre au féminin autrement. » Dans le cadre de ce projet de 36 mois, les responsables collaboreront avec la société civile et les programmes d'aide du gouvernement pour surmonter les obstacles institutionnels auxquels se heurtent les entrepreneures à temps partiel.
Pour comparer les défis de ces femmes en milieu semi-rural, rural et urbain, les responsables du projet examineront le cas de femmes habitant Shawinigan, Thetford Mines et Montréal.
Des partenaires clés des paliers municipal, provincial et fédéral uniront leurs efforts pour adapter leurs programmes d'aide et leurs ressources aux besoins de ces femmes, et ce, dans l'objectif de mieux y répondre.
Une initiative pilote sera réalisée à Shawinigan pour mettre à l'essai une vaste gamme de services d'aide pour les entrepreneures à temps partiel. Les leçons tirées de cet exercice permettront ensuite d'améliorer et de mettre à niveau les programmes et services des partenaires.
Statistiques provinciales - Sécurité économique des femmes
- En 2017, au Québec, les femmes gagnaient 0,90 $ par heure pour chaque dollar gagné par les hommes. Autrement dit, en 2017, l'écart salarial entre les femmes et les hommes étaient de 0,10 $ au Québec.
- En 2017, au Québec, le taux d'emploi des femmes était de 57,4 % et de 64,5 % pour les hommes.
- En 2017, au Québec, 25,3 % des femmes et 13,8 % des hommes sur le marché du travail travaillaient à temps partiel.
Statistiques fédérales - Sécurité économique des femmes
- En 2015, 82 % des femmes de 25 à 54 ans (six millions) ont participé au marché du travail.
- En 2015, les femmes représentaient 47,2 % de la population active, comparativement à 45,7 % en 1999 et à 37,1 % en 1976.
- En 2015, le taux d'emploi des femmes à l'échelle du Canada était de 77,5 %, comparativement à 85,3 % pour les hommes.
- Les femmes travaillent en moyenne 5,6 heures de moins par semaine que les hommes (35,5 heures/semaine, comparativement à 41,1 heures/semaine).
- En moyenne, la valeur nette du patrimoine des mères seules n'équivaut même pas à la moitié de celui des pères seuls, s'établissant à 240 000 $ contre 540 000 $. Comparativement, les femmes et les hommes célibataires sans enfants ont une valeur moyenne qui est très similaire, de 250 000 $ et de 230 000 $ respectivement.
- Les mères seules avaient le plus faible revenu rajusté moyen (25 300 $), suivies des personnes seules (33 700 $). Le revenu rajusté moyen des pères seuls et celui des hommes seuls était semblable (approximativement 40 300 $). Soulignons que le revenu rajusté moyen des mères seules était de 15 000 $ de moins que celui des pères seuls.
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SOURCE Condition féminine Canada
Justine Villeneuve, Directrice des communications, Cabinet de la ministre de la Condition féminine, 613-558-9795; Valérie Haché, Agente des communications, Condition féminine Canada, 819-420-8684
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