Nouvel espoir pour les diabétiques: début d'un essai clinique pour un
traitement novateur au CUSM
L'étude du nouveau peptide Exsulin(TM) pour le traitement du diabète de type 1 débute ce mois-ci
MONTRÉAL, le 10 févr. /CNW Telbec/ - L'essai clinique de l'Exsulin, un traitement novateur qui cible directement les causes biologiques du diabète de type 1 vient de débuter au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Sous la direction du Dr George Tsoukas, du CUSM et de la Faculté de médecine de l'Université McGill, cette étude vise à évaluer l'efficacité de l'Exsulin.
Cette avancée thérapeutique potentiellement révolutionnaire est issue de la recherche fondamentale menée par le Dr
Le diabète de type
Le Dr Rosenberg et ses collègues ont travaillé sur un traitement basé sur l'Exsulin, afin de stimuler la multiplication de cellules bêta-productrices d'insuline chez les patients diabétiques, durant plus de 25 ans. "Exsulin a déjà été testé sur des modèles animaux de diabètes" explique-t-il. "Ces expériences ont démontrés que les injections d'Exsulin permettent de redémarrer la production d'insuline chez les animaux où elle était totalement arrêtée. Par exemple, les souris injectées avec cette nouvelle molécule ont été guéries de leur diabète."
Les résultats d'essais cliniques déjà menés sur des humains ont montré que l'Exsulin induit une certaine reprise de la sécrétion naturelle d'insuline. Bien qu'à ce stade de développement, il ne peut pas contrôler totalement la quantité de glucose circulant, Exsulin permet d'améliorer l'homéostasie du glucose qui évite de trop grandes fluctuations pouvant conduire aux principales complications du diabète : neuropathie, insuffisance rénale, cécité et maladie cardiaque. Ce nouvel essai clinique vise à tester une nouvelle formule d'Exsulin et à déterminer la méthode d'administration optimale ainsi que le dosage le plus efficace.
Les expériences in-vitro sur les tissus pancréatiques humains ont montré que l'Exsulin agit sur des cellules semblables aux cellules souches (progénitrices) en induisant leur différenciation en nouvelles cellules bêta-productrices d'insuline, mais aussi en trois autres types de cellules endocrines qui composent les ilots de Langerhans. Dans un pancréas sain, ces "ilots" - ou petits groupes de cellules - abritent toutes les cellules qui produisent le glucagon, la somatostatine, le polypeptide pancréatique, ainsi que celles qui produisent l'insuline.
"Ceci signifie que l'Exsulin pourrait donc permettre de reconstituer toute cette structure d'ilots, et par conséquent de restaurer un contrôle métabolique proche de la normale, ce que les injections d'insuline seules ne permettent pas", conclut Dr Rosenberg.
Dr
Dr George Tsoukas est membre actif du Département d'endocrinologie au CUSM et il supervise actuellement la clinique du diabète de l'Hôpital général de Montréal du CUSM. Il est également chercheur-clinicien dans l'axe des "troubles musculo-squelettiques" à l'Institut de recherche du CUSM; il a été impliqué dans plusieurs essais cliniques sur le diabète et les pathologies qui y sont associées. Le Dr Tsoukas est professeur adjoint à la Faculté de médecine de l'Université McGill.
Financement
Cette étude a été financée en partie par la Fondation du CUSM, Montréal et Exsulin Corporation,
Sur le Web
- Institut de recherche du CUSM www.cusm.ca/research - Université McGill www.mcgill.ca - Exsulin Corporation: www.exsulin.com
Renseignements: médias: Julie Robert, Coordonnatrice des communications, Recherche, Affaires publiques et Planification stratégique, CUSM, (514) 843-1560, [email protected]
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