Nouvelle politique québécoise de la jeunesse - La CAQ rend public son mémoire
QUÉBEC, le 2 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Alors que le gouvernement libéral dévoilera sous peu le contenu de sa nouvelle politique québécoise de la jeunesse, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la jeunesse et député de Chambly, Jean-François Roberge, a rendu public, mercredi, le mémoire de sa formation politique, renfermant des actions ambitieuses et concrètes pour la relève québécoise.
Le député caquiste a indiqué qu'il était essentiel pour lui de participer à cette grande réflexion sociale, puisque la jeunesse constitue après tout l'avenir même de notre nation. Les recommandations déposées se basent sur une nécessité immédiate : mieux outiller nos jeunes dans leur transition vers l'âge adulte.
« Selon les documents de consultation, la proportion qu'occupent les jeunes âgés de 15 à 29 ans dans notre société a chuté de près de 9 % en 40 ans. Il est primordial d'assurer une place de choix à nos générations futures, surtout si la pression sociale sur nos jeunes est vouée à augmenter. Les jeunes seront de moins en moins nombreux à travailler de moins en moins longtemps pour financer les programmes sociaux. Il leur faudra donc être productifs comme jamais », a avancé Jean-François Roberge, rappelant par la même occasion qu'en 40 ans, l'entrée dans la vie active est passée de 19 à 22 ans et la retraite, quant à elle, de 65 à 60 ans.
Le rapport présenté par Jean-François Roberge, intitulé « Des idées d'avenir pour une jeunesse engagée », s'oriente selon quatre grands axes, contenant des propositions concrètes et bien réfléchies sur des sujets aussi divers que les saines habitudes de vie, la persévérance et la réussite scolaires, en passant par la place des jeunes dans le marché du travail ainsi que leur engagement dans une société active et plurielle.
À titre d'exemple, le porte-parole caquiste propose, entre autres, d'interdire la vente de boissons énergisantes aux moins de 16, d'implanter une stratégie de mobilité régionale pour nos jeunes, d'inclure une composante d'implication bénévole dans le parcours scolaire secondaire, ainsi que de réserver un siège à un jeune de 35 ans et moins sur chaque conseil d'administration des sociétés d'État québécoises dans une perspective d'équité intergénérationnelle.
« Au-delà des discours et des décisions politiques ponctuels, il importe de s'interroger sur les obstacles systémiques qui se dresseront au travers du cheminement de notre jeunesse, tant au niveau scolaire que professionnel. Pour que notre jeunesse puisse bien s'épanouir, il faut lui tailler une place de choix au sein de notre société et de nos institutions. C'est notre devoir de l'encourager à s'engager pour le progrès collectif », a précisé Jean-François Roberge.
Pour prendre connaissance du mémoire complet, veuillez visiter le lien suivant : http://caq.la/1KQHPUE. « Toutes les recommandations portées par la Coalition Avenir Québec sont, j'en suis convaincu, porteuses d'espoir pour tous les jeunes à travers le Québec. J'invite fortement le gouvernement à les prendre en considération et, dans l'intérêt national du Québec, de faire de l'avenir de notre jeunesse l'objet d'un débat non partisan », a conclu M. Roberge.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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