OTTAWA, le 26 janv. 2012 /CNW/ - L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) affirme que l'ouverture, au Canada, de la première usine de nanocellulose cristalline (NCC) dans le monde est une preuve tangible de la transformation rapide du secteur forestier et de son rôle de plus en plus important dans la nouvelle bioéconomie.
Des recherches de pointe effectuées par FPInnovations ont mené à l'ouverture officielle, aujourd'hui, de l'usine de CelluForce à Windsor, au Québec. Cette usine fabriquera de la NCC pour utilisation dans des produits comme des peintures, des enduits, des films, des barrières, des textiles et des matériaux composites.
« Ce type de développement souligne le nouveau modèle commercial qui combine, sur une base économique, la production de bois et de pâtes et papiers avec l'extraction de produits bioénergétiques, de produits biochimiques et de biomatériaux innovateurs », selon le président et chef de la direction de l'APFC, Avrim Lazar. « Extraire plus de valeur de chaque arbre récolté aura un impact incroyable pour le Canada au plan économique, environnemental et social.
L'APFC, en collaboration avec FPInnovations, a réalisé une étude novatrice intitulée Le nouveau visage de l'industrie forestière canadienne : une biorévolution en devenir, pour savoir comment positionner au mieux l'industrie des produits forestiers de nouvelle génération. On a constaté que notre industrie était dans une position unique pour tirer profit de la nouvelle bioéconomie et exploiter un marché mondial potentiel d'une valeur de 200 milliards de dollars en bioproduits tirés de la fibre de bois renouvelable.
« Il y a là un immense potentiel économique qui donnera à l'industrie forestière canadienne et aux collectivités qui en dépendent des assises solides pour aujourd'hui et pour demain », a ajouté M. Lazar. « Les gouvernements sont des partenaires appréciés dans cette prometteuse transformation de notre industrie et nous serons heureux qu'ils continuent à nous aider à concurrencer les industries forestières d'autres pays qui s'efforcent aussi de saisir ces occasions. »
L'APFC a également mis sur pied le Réseau des partenaires de la Voie biotechnologique pour rassembler des secteurs comme la chimie, l'énergie, l'automobile et l'aérospatiale afin de favoriser la collaboration avec les entreprises forestières en lien avec les nouveaux produits innovateurs.
« Dans le cadre de ce réseau, nous invitons les autres secteurs à établir des partenariats avec des membres de l'APFC pour tirer parti du potentiel de la bioéconomie grâce à de nouveaux produits, de nouvelles technologies et de nouveaux marchés attrayants », a indiqué M. Lazar. « Il est maintenant temps de profiter du potentiel grandissant de la nouvelle industrie des produits forestiers. »
L'APFC offre une voix, au Canada et à l'étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement. L'industrie des produits forestiers, dont le chiffre d'affaires atteint 57 milliards de dollars par année et qui représente 2 % du PIB du Canada, est l'un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure 240 000 emplois directs d'un océan à l'autre.
Susan Murray
Directrice générale, Relations publiques
Association des produits forestiers du Canada
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