Nouvelles brèves - La lecture, toujours aussi favorable au bonheur
QUÉBEC, le 21 déc. /CNW Telbec/ - Les résultats de novembre 2010 de l'IRB confirment ceux obtenus en 2007 alors que l'IRB moyen des personnes qui lisent souvent est 10 points plus élevés que celui des personnes qui ne lisent jamais (82,30 vs 72,30). Cet écart s'avère considérable et nettement significatif.
L'IRB remarque encore cette année que la lecture, comme activité, poursuit sa lente glissade. Comme en 2007, les répondants sont plus nombreux à lire moins souvent qu'avant que le contraire. Ce glissement de la lecture comme activité s'avère particulièrement senti chez les 35 ans et moins. Pour Pierre Côté, fondateur de l'IRB, le parallèle est tentant à faire entre le déclin de la lecture et celui de l'écriture.
La participation environnementale en légère progression
L'étude de l'IRB démontre une meilleure participation des Québécois face aux enjeux environnementaux, la proportion de répondants se sentant impuissante face à ces enjeux passant de 51 % en 2007 à 47 % en novembre 2010.
La recherche confirme la très forte préoccupation des Québécois face aux enjeux environnementaux ainsi que leur volonté d'imposer une taxe sur les produits jugés nocifs à l'environnement (73 %). Comme en 2007, la sensibilité environnementale influe positivement sur le niveau de bonheur (IRB) des répondants (écart de 4 points).
L'idée de gérer sa mort chemine
La même enquête de l'IRB démontre que l'homme aime bien tout contrôler. Sa vie d'abord, sa mort ensuite. Ainsi, les trois quarts des répondants (75 %) affirment que l'être humain devrait pouvoir décider lui-même du moment de sa mort.
La vie est forte cependant, car seulement 46 % décideraient, s'ils étaient atteints d'une maladie incurable et douloureuse, d'abréger leurs souffrances.
Mieux vaut rentrer dans le rang
La même enquête démontre que les personnes qui se considèrent marginales affichent un IRB moyen de 8 points inférieurs à celui des personnes qui ne le sont pas (74,40 vs 82,60). C'est connu, le bonheur est frileux, prévisible et docile.
Il en va autrement pour le dépaysement alors que l'IRB des personnes qui souhaitent sortir des sentiers battus, briser les routines et tenter de nouvelles expériences est de 4 points supérieurs à ceux qui se cantonnent dans ce qu'ils connaissent (80,40 vs 76,00).
Le bonheur n'a pas de couleur, mais le malheur. . .
Si l'IRB n'a pu associer une couleur particulière au bonheur, il a identifié cependant son contraire. Ainsi, la couleur noire semble celle la plus associée au malheur, l'IRB moyen des gens qui la choisissent comme couleur préférée étant nettement le plus bas à 74,00, plus de 5 points en dessous de l'IRB moyen de cette étude.
Pour consulter les résultats détaillés de chacun des sujets traités, rendez-vous sur le site de l'IRB au www.indicedebonheur.com
Cette enquête a été réalisée entre le 6 octobre et le 11 novembre auprès de 986 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 3,2 % 19 fois sur 20. L'IRB (Indice relatif de bonheur) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.
Source : Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque enregistrée appartenant à Côté communication conseil
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et entrevues:
Pierre Côté
418 524-7375
[email protected]
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