Nouvelles coupes du gouvernement Couillard en région - Fermeture des bureaux du Conseil du statut de la femme
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec12 févr, 2015, 16:20 ET
QUÉBEC, le 12 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dénonce la fermeture des bureaux régionaux du Conseil du statut de la femme (CSF). Hier, le CSF a annoncé que les bureaux de Saguenay, de Rouyn-Noranda, de Montréal ainsi que l'unité régionale de Québec fermeront leurs portes, faute de budget. Rappelons que le CSF a déjà opéré jusqu'à 11 bureaux en région. Or, depuis 2010, le budget du CSF a été amputé de 25 %. Neuf personnes sur les 37 travaillant actuellement au CSF perdront leur emploi. Le SFPQ rappelle l'importance de maintenir une présence régionale pour cet organisme : « Le personnel dans ces bureaux régionaux sont les yeux et les oreilles du CSF pour s'assurer que ses avis, ses recherches et ses mémoires reflètent la réalité des femmes partout sur le territoire québécois », déplore la vice-présidente du SFPQ, Denise Boileau.
Le SFPQ constate d'ailleurs que la qualité des services publics en région et leur accessibilité s'effritent rapidement en ces temps d'austérité. La fermeture des bureaux du CSF s'ajoute à celle du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et du ministère de l'Immigration, de la diversité et de l'inclusion (MIDI). « Plutôt que de faire preuve de mépris envers les régions, le gouvernement Couillard doit agir de façon responsable pour assurer l'accès à des services publics de proximité partout. Il s'agit d'une iniquité flagrante pour certaines régions et une attaque directe aux capacités d'influence des Québécoises. Les mesures d'austérité entraînent ainsi un système à deux vitesses entre les grands centres et le reste de la province », insiste Mme Boileau.
Plutôt que d'effectuer des coupes aveugles dans les services publics, le SFPQ réclame du gouvernement libéral qu'il démontre du courage en s'attaquant à la colonne des revenus. Des solutions sont à portée de main pour mieux financer nos services publics, sans alourdir le fardeau fiscal des familles à faibles revenus et celles de la classe moyenne : la lutte contre l'évitement fiscal, la réduction des avantages fiscaux consentis aux banques et aux grandes entreprises ainsi que l'achat centralisé de médicaments en sont quelques-unes.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec, dont quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
SOURCE Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Éric Lévesque, Responsable des relations avec les médias, Tél. : 418 623-2424, poste 338, Cell. : 418 564-4150
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